Angil was a cat est la contraction de nos deux artistes Angil et King Kong was a Cat. Sur ce projet, Angil a posé son flow légendaire sur 4 titres de l’album éponyme de King Kong was a Cat. Il en résulte de nouveaux morceaux où le groove des instrumentaux originaux se trouve transporté dans le monde du hip-hop et de la pop.
Si cette performance élastique pourra rappeler à certains l’inimitable flow cockney de Mike Skinner (The Street) ou le débit d’un Radioinactive, Angil n’en est pas à son coup d’essai : il avait déjà montré ses qualités de rappeur sur le projet John Venture (avec B R OAD WAY, en 2006) et sur son album Oulipo Saliva (en 2007) qui ressortit en cette même année 2008 dans le monde entier en licence chez le label écossais légendaire Chemikal Underground (Mogwaï, Arab Strap, Radar Bros, Delgados…).
Ces réappropriations s’imposant comme des tubes en puissance, notre label se devait de leur donner vie sur disque, pour lequel le format vinyl s’est imposé rapidement comme une évidence.
Masterisée par Mathias Delplanque (Lena and the floating roots orchestra), cette 20ème sortie du label, la première au format vinyle, a été fabriquée en édition limitée à 500 exemplaires.
C’est donc sur la trame electro post-rock de KKWAC que Mickaël pose sa voix au phrasé si particulier et l’impose pour aller vers des ambiances entre jazz et hip hop, brouillant toujours un peu plus les pistes trop balisées de la musique dite « populaire ». Concept intéressant et réussite au rendez-vous avec l’inquiétant « Over Kill Bill », le loufoque et jazzy « Song for D.G », l’énergique et surprenant « Brighton’s two words of the day » et le très John Venturesque « The Shame of Jazz to cope ». Un Ep beaucoup trop court qui en appelle, espérons-le, d’autres tant l’idée est bonne et la réalisation sans faille ! Vivement la suite…
FROGGY’S DELIGHT
Angil Was a Cat confirme donc que tout ce que le stéphanois touche se transforme en or, et par la même occasion nous fait découvrir un de ses confrères qui ne manquera certainement pas de refaire parler de lui. Que demander de plus si ce n’est une seconde louche ?
MOWNO
Angil pose son flow caoutchouteux sur 4 morceaux extraits de l’album de son compère qui prend dès lors une toute autre dimension, explosant les dimensions entre électronica, pop et hip-hop, voire en laissant filtrer quelques réminiscences jazzy.
AUTRES DIRECTIONS
Jamais loin de Gorillaz, comme une lignée logique dans les livres de biologie qui n’accrédite pas le créationnisme, ce disque se démarque par son aspect tout aussi poisseux qu’aérien, un pied sur le trottoir l’autre dans le caniveau dans lequel Soul Coughing s’abreuvait…Le laboratoire We Are Unique! Records provoque le désordre dans ses fioles, sauvant son patrimoine par des mélanges de génie, fixant droit dans les yeux les humides pleurnicheries de l’époque lui assénant un asshole non dépourvu d’une poésie moderne. Vibrant.
A DÉCOUVRIR ABSOLUMENT
Plutôt que de vous décrire en détail ces quatre collaborations, je vais vous dire carrément qu’elles forment le Maxi le plus fou, dansant et ingénieux de l’année, et vous prier de ne pas y réfléchir à deux fois pour écouter au plus vite le meilleur de l’électro hip hop Français (chanté en Anglais, hein, tout de même) actuel.
COUNT ME OUT
Alors que foisonnent de toutes parts les remixes et reprises, le toujours très actif et très créatif Mickaël Mottet, plus connu sous le nom de Angil, propose un nouvel Ep intéressant à plus d’un titre.
Ce jeune groupe stéphanois enchaine les projets avec à son actif un projet dont l’enregistrement vient de se terminer, que nous vous présenterons par la plume de Mickaël lui-même très bientôt et qui constituera le deuxième volet d’une trilogie entamée avec The John Venture, fruit de leur collaboration avec B R OAD WAY. En novembre, Angil verra également son album Oulipo Saliva sortir dans le monde entier par l’intermediaire du label respectable Chemikal Underground.
Angil Was A Cat est, quant à lui, un projet un peu en marge de tout cela que Mickaël a dans la tête depuis la sortie, sur le label We Are Unique ! Records également, de l’album solo du guitariste de Melatonine, King Kong Was A Cat.
Quel rapport entre ces deux projets, me direz-vous, si ce n’est le titre ? Eh bien les deux disques sont étroitement liés puisque les quatre chansons de Angil Was A Cat sont basées sur quatre des titres de KKWAC.
Mais point de remix ici, comme je vous le disais en guise d’introduction. L’album de King Kong Was A Cat étant entièrement instrumental, Angil après avoir d’ailleurs collaboré à ce disque a relevé le challenge de choisir quatre des titres pour y ajouter ses propres textes sans rien toucher ou presque au reste du morceau.
Et le résultat est fort surprenant tant par le simple rythme et le sens des mots, la coloration de ces compositions change. A tel point d’ailleurs que les titres des chansons son différents des originaux (je vous laisse le plaisir du jeu pour les retrouver).
C’est donc sur la trame electro post-rock de KKWAC que Mickaël pose sa voix au phrasé si particulier et l’impose pour aller vers des ambiances entre jazz et hip hop, brouillant toujours un peu plus les pistes trop balisées de la musique dite « populaire ». Concept intéressant et réussite au rendez-vous avec l’inquiétant « Over Kill Bill« , le loufoque et jazzy « Song for D.G« , l’énergique et surprenant « Brighton’s two words of the day » et le très John Venturesque « The Shame of Jazz to cope« .
Un Ep beaucoup trop court qui en appelle, espérons-le, d’autres tant l’idée est bonne et la réalisation sans faille ! Vivement la suite…
De plus, ce disque est sorti uniquement en vinyl, un très bel objet qui a été envoyé aux abonnés de la HiddenList (abonnez-vous sans tarder à ce « fan club » et vous recevrez de belles surprises). Vous pouvez bien entendu vous le procurer directement auprès de Angil, du label ou encore de CD1D ! David Didier
Angil déploie ses ailes, poursuit sa route, et continue de papillonner, se posant ici ou là pour des projets toujours aussi enthousiasmants qu’ils sont différents. On l’a entendu avec Broadway, puis aux côtés des Hiddentracks pour un « Oupo Saliva » à sortir bientôt chez Chemikal Underground (label de Mogwai)… C’est cette fois accompagné de King Kong Was a Cat, projet solo de Mathieu Lozinguez (Melatonine), qu’il pond le premier maxi vynil du catalogue We Are Unique Records. Pour ces quatre titres masterisés par Mathias Delplanque (Lena…), le principe est simple: Mickael Mottet (de son vrai nom) pose sa voix chaleureuse et rappée sur quatre compositions de son acolyte, choisies par ses soins, laissant le hip hop et l’electro pop croiser le fer pour un résultat, comme à l’habitude, surprenant. Aucune concession de part et d’autres donc, seulement deux univers rassemblés pour un bien commun, et dont la réunion sonne le plus naturellement du monde. « Over Kill Bill », avec ses instruments à vent, rappelle les ambiances baroques des berceuses d’Ez3kiel; « Song For DG » emprunte plus volontiers les bases de l’electro hip hop californien, « Brighton’s Two Words Of The Day » les pousse sur un terrain plus rock, et « The Shame Of Jazz To Cope » s’impose incontestablement comme la plus belle réussite de cet Ep tant l’osmose entre les deux artistes y est évidente. « Angil Was a Cat » confirme donc que tout ce que le stéphanois touche se transforme en or, et par la même occasion nous fait découvrir un de ses confrères qui ne manquera certainement pas de refaire parler de lui. Que demander de plus si ce n’est une seconde louche ? Matthieu Choquet
Peter Jackson avait beau inclure de la poésie dans son King Kong, il manquait à sa version le lyrisme prégnant de la version de 1938. C’est peut être en considérant cela, que We are unique records n’a pas voulu sortir la rencontre d’Angil avec King Kong was a cat sur un support numérique, mais plutôt sur un joli Vinyl, tout autant objet que vecteur sonore. Ceux sont quatre titres, entre relecture et appropriation qui jalonnent ce ep, dans lequel Angil aurait mangé le Gorille, qui je vous le rappelle était un chat, n’en perdant pas une bouchée avec le velours de l’intérieur de ses pattes. De plus en plus dans une démarche d’orateur rap, Angil se sert des mots comme des boules d’un billard qui n’aurait pas de trou. Les syllabes amies servent d’aimant à des phrases qui existent pour leur sonorité. Angil mange le singe, le singe mange aussi Angil, l’incluant dans un film pour un dialogue impressionnant pour son frisson, comme sorti des histoires du cinéma de Godard. C’est Angil qui ici est dans la cage, dans un labyrinthe duquel il sera difficile de sortir, sans se servir du trampoline qu’est la rythmique de KKWAC. Jamais loin de Gorillaz, comme une lignée logique dans les livres de biologie qui n’accrédite pas le créationnisme, ce disque se démarque par son aspect tout aussi poisseux qu’aérien, un pied sur le trottoir l’autre dans le caniveau dans lequel Soul Coughing s’abreuvait. A l’air du tout numérique le « yes i do » est une réponse en noir et blanc à la question de manger l’existence. Le laboratoire We are Unique records provoque le désordre dans ses fioles, sauvant son patrimoine par des mélanges de génie, fixant droit dans les yeux les humides pleurnicheries de l’époque lui assénant un asshole non dépourvu d’une poésie moderne. Vibrant. GdO
Le titre Over Kill Bill en libre téléchargement sur le volume 15 des compilations du webzine A Découvrir Absolument
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