Troisième album de ces slackers parisiens protégés du grand Kid Loco qui avait produit ou mixé leurs précédents opus, champions de la mélodie power pop à reprendre en coeur pour retrouver le sourire. Ça tombe bien sur ce disque ultra-efficace, les tubes s’enchainent à un rythme effréné et finiront par nous faire arrêter de regretter le(s) si décevants dernier(s) disque(s) de Weezer et Grandaddy et surtout oublier tous les mauvais ersatz à la Girls In Hawaï et consorts.
Il y a 4 ans pour la sortie de leur deuxième album « Shapes », nous titrions leur biographie par la formule « A quoi bon sortir encore les guitares en 2016 ? » pour la finir par la conclusion que c’était une ode à la résilience. Si nous ne retrouvions plus dans l’indé français, qui s’amusait à repomper le clinquant des 80’s et la proficience technique du psyché, force est de constater que depuis, outre atlantique (Car Seat Headrest, Snail Mail…) et même aux antipodes (Courtney Barnett, Rolling Blackouts C.F…) les guitares noisy pop des 90’s ont été remises au-devant de la scène par une bande de petits jeunes qui n’ont parfois que leur année de naissance comme seul point commun avec cette décennie.
Mais pour le groupe, point de succès public par chez nous, pas de tournée glorieuse dans les grandes salles ou festivals à la Pitchfork, juste un petit succès critique auprès de quelques oreilles attentives de mélomanes avisés. Comme le dit le groupe : « depuis on a fait des enfants, on a trouvé des boulots, on en a perdu, certains ont quitté Paris. On a, pour la plupart, arrêté de rêver de gloire pour Old Mountain Station. Bref, la vie s’est densifiée. L’été est passé, mais il y aura d’autres saisons. » The Summer Ends, comme l’annonce si bien le titre de ce troisième album que le groupe enregistra petit à petit, au fil du temps, sans aucune pression, entre la maison pour les guitares/voix et en studio pour les rythmiques.
Thomas Richet, le chanteur du groupe, l’affirme : « ce troisième disque est l’aboutissement de notre démarche depuis nos débuts. C’est même une sorte de synthèse : l’aspect ciselé du premier album qu’avait apportée la production de Kid Loco, mélangé au côté plus brut, plus rock, du second. C’est un peu la collection de chansons qu’on rêvait d’enregistrer sans trop savoir comment s’y prendre, jusqu’à maintenant. »
Ce troisième album est aussi le premier enregistré avec l’apport de claviers, joués par Nicolas Recazin (également chanteur du groupe My Thinking Face). Le groupe a enfin trouvé la perle rare : « Ça faisait des années que nous rêvions d’avoir un claviériste, on avait même tenté quelques répétitions au fil des rencontres. Sans jamais accrocher. Avec lui, l’entente a été immédiate. Il est plus guitariste que claviériste, mais son enchaînement de hooks était justement ce qu’il nous fallait. »
Dès « Adios » en ouverture, on retrouve les regrets énoncés plus haut (it’s a lifetime of regrets), emballés d’une mélodie pop superbe comme le groupe en a le secret, avec l’apport du clavier et des guitares fuzz pour un final chanté en chœur en lointain écho de l’immense titre « The White noise revisited » du chef d’œuvre « Giant Steps » des Boo Radleys. Sur « Stay Clear », autre moment fort du disque, le refrain accompagné de chœurs se retrouve surmultiplié sur un final porté par un break épique que n’aurait pas renié feu Ric Ocasek des Cars ou les Buggles. On est bien ici au niveau du meilleur de la power-pop, et les ténors américains du genre se prennent des baffes sur les titres « I’d like to think I got wiser » (Weezer), « Sunshine » (Grandaddy). Enfin, les 3 titres clôturant l’album ralentissent le tempo et donnent un final en clair-obscur à la mélancolie tenace de fin d’été. The Summer Ends.
Le groupe vient bien de réaliser son meilleur album. Notre label est fier de sortir encore de telles guitares comme ça en 2020.
Épaulé par des chœurs soyeux, le chant retenu confère un charme décalé à d’élégantes chansons pop au charme troublant
ROCK’N’FOLK
(…) un hommage conscient aux guitares indés des nineties qui ont changé nos vies, quelque part entre le courant Granddaddy et le courant Nada Surf.
MAGIC
Archétype des groupes français précieux mais qui n’ont pas le succès qu’ils méritent, Old Mountain Station a déjà une belle discographie d’indie-pop made in France, mais qui n’aurait pas à rougir outre -Atlantique.
POPNEWS
Un sublime album, parmi les plus belles pièces de rock indé écoutées ces dernières années.
INDIEPOPROCK
The Summer Ends marque une forme d’accomplissement pour un groupe qu’on pensait en sommeil et constitue peut-être le meilleur moment d’une année française qui démarre timidement. L’album est magistral et pourrait passer, ce qui n’est pas un mince compliment, pour un album…réussi de Grandaddy.
SUN BURNS OUT
L’album appartiendra au panthéon des grands disques Rock, aucun doute qu’il soit reconnu comme tel par la presse musicale.
L’OREILLE A L’ENVERS
Tout au long de l’album, avec ce son indé connoté du début des années 90, il y a de la mélancolie positive qui flotte dans l’air, le tout dans la bonne humeur, avec l’envie d’ouvrir grand les fenêtres et les portes, pour faire entrer la lumière et éclater sa joie. Oui, The Summer Ends, malgré son titre, est un bon album pour faire face à la morosité, et d’aller de l’avant.
ABUS DANGEREUX – Paskal Larsen
Leur nouvel album The Summer Ends est un véritable condensé de tubes pop, pour le plus grand plaisir des audiophiles tendance slakers.
BENZINE
On communie avec Old Mountain Station comme avec de vieux copains qui partagent nos goûts d’un autre âge.
L’ALSACE
Cet OMS nous fait du bien et soigne les esprits
LACN
un recueil de mélodies chiadées comme le groupe sait si bien les faire, avec de véritables refrains que l’on se plait à reprendre en chœur et avec un travail plus que soigné au niveau des harmonies auxquelles on reste difficilement insensible
ZICAZINE
Cet album, en jouant avant toute chose la carte de la sincérité et de la passion, n’a rien d’un album séducteur et opportuniste, il est ainsi une œuvre extrêmement attachante et touchante. Comme de nombreuses petites merveilles émanant de la musique indépendante hexagonale, il mérite une attention toute particulière et pas simplement nostalgique.
LE CHANTIER.Radio
L’album de la « maturité »
A DÉCOUVRIR ABSOLUMENT
…Aucune fausse note, un album à la maîtrise totale à découvrir, à écouter et réécouter excessivement pour faire le plein de tubes.
BREAK MUSICAL
des petits hymnes indé dont la douceur ou la vigueur mélodisante prolongent notre été, contrairement à ce que l’intitulé du disque signifie, et claquent du baume dans la grisaille du quotidien.
MUZZART
Un disque somme de ce que le groupe sait faire de mieux, en mieux en quelque sorte.
FROGGY’S DELIGHT
Guitares saturées, rythmique impeccable, sur fond de clavier entêtant…le rock à guitares n’est pas mort. Le rock hexagonal non plus, et on ne peut que s’en réjouir.
MERSEYSIDE.fr
Oui il est terrible et triste de devoir ajouter Old Mountain Station à la liste, hélas trop longue, de très bons groupes de « rock français » opérant dans une relative indifférence publique… Espérons qu’Old Mountain Station trouve une plus large audience, pourquoi pas du côté de ceux pour qui Grandaddy, Dinosaur Jr, Weezer ou Pavement resteront toujours des grandes références.
SOURDOREILLE
Impossible de ne pas rester insensible à l’écoute de titres frais comme les allures gentiment lo-fi de « The River And Me », « We’ve Seen It All Before » et de « Under Your Command » qui témoignent du talent incommensurable du groupe parisien. On pourra en dire de même pour la conclusion intense du nom de « Don’t You Know » se faisant électrique petit à petit pour un résultat grandiose.
LES OREILLES CURIEUSES
Old Moutain Station touche sa bille quand il s’agit d’écrire des chansons légères, mélodieuse, enivrantes (merci le clavier !) mais aussi et surtout simples et abouties, à tel point qu’on pourrait croire l’exercice facile. Mais il faut un sacré talent pour caresser le sublime, 42 minutes durant, en jouant des pop noisy lo-fi songs de cette qualité. C’est aérien mais solide. C’est touchant et bouleversant, mais c’est aussi poétique et décadent…The summer ends se déguste dans son intégralité. C’est limpide, efficace, et surtout, c’est beau.
W-FENEC
The Summer Ends détonne tout autant qu’il résonne.
SKRIBER
The Summer Ends se révèle sans failles, 11 grandes chansons magnifiquement interprétées par 5 musiciens tous aussi doués les uns que les autres, qui nous offrent là leur plus bel ouvrage !
ADDICT-CULTURE
Le quintet parisien fait à nouveau des prouesses sur les onze chansons entre indie rock et power pop de ce nouveau disque remarquable, qui les voit marcher sur les traces de leurs modèles américains, Weezer et Grandaddy en tête.
FANFARE-POP
Un album bricolé à la maison et qui Fuzz de partout, avec des guitares qui se taillent la part du lion et des bidouillages de synthés en nappage de sucre acidulé.
A VOS MARQUES…TAPAGE
Depuis 2010, le quartette parisien (devenu quintette) Old Mountain Station (déjà remarqué dans ces colonnes) se délecte d’une indie pop sous influence américaine qui avait su prendre ses aises avec un second album produit par Kid Loco. Pour son troisième essai, il a eu la bonne idée de faire appel à un claviériste (également chanteur de My Thinking Face) qui renforce la dimension harmonique basée sur les guitares. Epaulé par des choeurs soyeux, le chant retenu confère un charme décalé à d’élégantes chansons pop au charme troublant. H.M.
Le quintette parisien Old Mountain Station, protégé de Kid Loco, publie The Summer Ends, troisième album en forme de synthèse de ses deux premiers, un hommage conscient aux guitares indés des nineties qui ont changé nos vies, quelque part entre le courant Granddaddy et le courant Nada Surf.
Archétype des groupes français précieux mais qui n’ont pas le succès qu’ils méritent, Old Mountain Station a déjà une belle discographie d’indie-pop made in France, mais qui n’aurait pas à rougir outre -Atlantique. La troisième preuve, et donc troisième album, arrivera le 30 octobre, toujours chez We Are Unique! Records. « The Summer Ends », c’est son titre, a déjà un premier extrait « Stay Clear ». Mickaël Choisi
Pour Old Mountain Station l’été est peut-être fini, mais pas la passion – intacte – de composer des chansons lumineuses et mélancoliques. Des chansons paradoxales, à la douce brutalité, à la grâce effondrée.
Souvent présentés comme l’incarnation française d’un certain idéal power-pop, les parisiens ont réussi à transcender une relative indifférence nationale ; et transformer les regrets en un sublime album, parmi les plus belles pièces de rock indé écoutées ces dernières années.
Sensible et sonique, puissant et subtil, ce nouveau disque confirme Old Mountain Station comme l’une des plus belles formations rock d’ici. Une formation qui donne à la noisy pop ses lettres de noblesse, ce passeport d’éternelle jeunesse que l’on garde toujours précieusement en poche.
Cette musique traverse le temps, avec une classe, une délicatesse, une élégance sans égal. La nonchalance en plus, ou ce regard peut-être désabusé mais jamais cynique. Une musique qui respire le temps qui passe, mais qui échappe à ses effets les plus délétères. En somme, des fins qui n’appellent toujours que des recommencements. Yan Kouton
L’histoire se souviendra peut-être de la cocasserie qui fait que ce magnifique The Summer Ends est sorti, au début de l’année 2021, en plein hiver. On ne sait pas trop si l’on doit ça à l’époque et à la crise sanitaire, mais c’est un peu la seule chose qu’on pourra reprocher au troisième album des français de Old Mountain Station : celui de tomber « hors saison ».
A y penser plus attentivement, cela n’est pas sans correspondre à la nature du groupe emmené par Thomas Richet que de parfois tomber à côté… du succès ou du bon moment et ainsi de se priver de la gloire et des éloges que leur musique leur devrait. Car, près de cinq ans après Shapes, The Summer Ends marque une forme d’accomplissement pour un groupe qu’on pensait en sommeil et constitue peut-être le meilleur moment d’une année française qui démarre timidement. L’album est magistral et pourrait passer, ce qui n’est pas un mince compliment, pour un album… réussi de Grandaddy. On a d’ailleurs fait le test dans notre entourage de fins connaisseurs et joué le CD à l’aveugle en le présentant comme une réalisation de Lytle et sa bande et cela a plutôt bien fonctionné : il a fallu plus de six titres à la plus perspicace pour se rendre compte que la voix avait quelque peu changé et que les arrangements n’étaient pas ceux du groupe de Modesto.
La comparaison avec les Américains est flatteuse mais ne doit pas faire passer le disque pour un exercice, fût il réussi, « à la manière de », même si la proximité est frappante, troublante, confondante et admirable. The Summer Ends est un album merveilleux, aérien, empli de moments de grâce que Richet et les siens avaient dans les jambes et les guitares depuis leur premier essai, cornaqué par Kid Loco. Du producteur et musicien bellevillois, le groupe a gardé le sens du travail bien fait, une sorte de raffinement jamais pompier dans la manière d’arranger les mélodies pop, et surtout une exigence de tous les instants. Ce n’est pas parce qu’on oeuvre dans un genre mineur qu’on doit laisser des choses au hasard et se contenter d’encadrer trois ou quatre titres forts par des compositions médiocres. Et c’est quelque chose qui frappe ici : le disque est homogène, excellent de bout en bout (soit 11 morceaux tout de même) et constitue une collection de chansons qui frappe par sa cohérence et son niveau global.
Ceci étant dit, on n’a pas encore parlé contenu et il est temps d’y venir. On n’a que l’embarras du choix pour vanter les qualités d’une musique à la fois brillamment mélodique, légère et puissante, voix de tête splendide, section rythmique millimétrée et (c’est une nouveauté chez Old Mountain Station) un clavier de ponctuation et d’élévation qui contribue à mettre les titres en apesanteur et à soutenir des progressions véritablement bluffantes. Adios à l’ouverture est un excellent exemple de ce que le groupe peut produire de meilleur. Un au-revoir à l’entame qui proclame que le groupe jette l’éponge mais qui s’affirme en réalité comme une entrée en matière de toute beauté, à la progression épatante et qui culmine dans une sorte de power pop gonflée juste ce qu’il faut en émotion et en bruit sourd. Old Mountain Station, par la grâce de l’âge, parvient, à l’entame et sur toute la durée du disque, à trouver un bel équilibre entre la douceur, la mélancolie, la délicatesse pop et une énergie électrique qui dominait, notamment, le beau shoegaze de leur deuxième album. Farewell Old Joys et Stay Clear travaillent dans le même sens : The Summer Ends sonne comme un album de la dernière chance, un magnifique aveu d’impuissance à accéder à l’amour et au succès. C’est un album de perdants magnifiques et qui n’ont plus grand chose à miser et qui déposent le talent à nos pieds.
Ce qui frappe à l’écoute de la plupart des morceaux, c’est le sens des progressions du groupe et l’impression de fragilité qui s’en dégage. I’d Like To Think I Got Wiser est un petit miracle à lui tout seul qui fait penser au croisement étrange des meilleurs morceaux de Sparklehorse et à la virtuosité pop d’un Eels. Difficile sur cette pépite de ne pas penser aussi à Grandaddy, jusque dans un texte qui n’aurait pas dépareillé sur les albums récents du groupe : « It’s time i come back to this city where they never knew my name/…/I’m on my way again/ Sometime i just cant remember/Again/ Again/Again« . La ressemblance serait presque embarrassante si le morceau n’était aussi pétillant et réussi. La musique se dépouille sur The River and Me, pour un dialogue presque confessionnal qui évoque cette fois la sophistication résignée et geignarde de The Antlers. Les textes parlent du temps perdu et de la façon de revenir aux affaires d’une façon assez hermétique et générale mais qui touche juste. On ne sait jamais de quoi il est question exactement mais le chant est bâti sur le chagrin, des regrets et l’espoir, chaque fois, de revenir à meilleure fortune. You’ve Got To Say ajoute un tube potentiel à l’équation. Il y a une facilité d’écriture chez Old Mountain Station qui éblouit et qui rappelle d’autres Américains comme Weezer dans leurs bons jours ou l’évidence qui se dégage, Outre-Manche, des morceaux d’un Lawrence. Les mélodies sont si évidentes et faciles qu’on a parfois le sentiment que l’album s’écrit tout seul. Le beau We’ve Seen It All Before ressemble au produit d’un groupe qui a trouvé la martingale et l’utilise jusqu’à plus soif. Il paraît difficile de reprocher aux Français d’abuser d’un savoir-faire tout neuf et qui ne faillit jamais. La déclinaison apaisée et ralentie, I Am Pendulum, est si belle et tendre qu’on en viendrait à souhaiter moins de perfection et déjà une remise en cause du modèle. Le folk terminal de Don’y You Know conclut l’ensemble d’une façon remarquable.
Par delà la forme, la force globale de The Summer Ends, ce que l’album exprime et nous permet de ressentir, est un profond sentiment de mélancolie causée par le passage du temps et la lente érosion ou évaporation du monde qu’on occupait jusqu’ici. Vingt ans après The Sophtware Slump, le chef d’œuvre de Grandaddy, Old Mountain Station en reprend le constat et en prolonge l’émotion primitive sans qu’il soit question ici d’un remplacement par la technologie ou la vitesse associée au progrès : l’usure est dans le fruit-même, dans l’air du temps, au coeur de l’homme, et dans une sublime expression fin-de-siècle (même si celui-ci s’ouvre à peine) qui nous renvoie à un décadentisme pop aussi littéraire qu’irrésistible. Cet album paradoxalement est plus simple que nos analyses. Il coïncide presque parfaitement à la magie de son titre : cette (vraie fausse) fin d’été languissante qui transforme le futur qu’on avait rêvé en souvenir fugace. Benjamin Berton
Vouloir formaliser le rock n’est pas une mince affaire, le réduire à un genre c’est aussi le vulgariser jusqu’à presque le rendre insignifiant. Le Rock dans toute sa diversité continue de faire débat, sur sa longévité, celle ci n’est plus à prouver. Il en est de même avec Old Mountain Station, combo Parisien qui perpétue avec cet indicible bonheur cette tradition musicale qui à l’oreille nous semble familière.
Car leur dernier opus est en quelque sorte, la preuve évidente d’une maturité musicale dans la durée, troisième album dont la teneur et la candeur témoignent d’une inspiration exemplaire.
Dès les premières mesures de Adios, on replonge avec délectation dans cette power pop caractéristique des nineties, un songwriting qui n’est pas sans rappeler Pavement et Weezer.
Avec une nonchalance délicieuse, la recette du groupe prend forme dans une cohésion parfaite, la voix de fausset du chanteur s’apparente aux dissonances du grunge, le tout se complète à merveille, comme deux tonalités différentes qui trouvent leur diapason pour former un ensemble harmonieux.
On sent que Old Mountain Station a trouvé le filon, celui qui confirme que l’équation est résolue, la combinaison d’éléments savamment assemblés.
L’adjonction d’un clavier apporte une richesse notoire aux riffs électriques des guitares.
L’album est annoncé le 05 Mars 2021 et appartiendra au panthéon des grands disques Rock, aucun doute qu’il soit reconnu comme tel par la presse musicale. Franck Irle
Avec leur troisième album nommé The Summer Ends, le groupe parisien Old Mountain Station poursuit son incursion dans l’idéal indé, rayon rock power pop et noisy pop aux couleurs des années 90 (= Dinosaur Jr., Pavement, Cake, Yo La Tengo, Teenage Fan Club). Le chant, comme volontairement hésitant de Thomas Richet, parfois proche de l’effort pour s’échapper du « chanteur qui chante faux sous la douche » est touchant. On pense à la voix de J. Mascis quand il se cache derrière ses longs cheveux devenus grisonnant, ainsi qu’au chant frêle de Kazu Makino de Blonde Redhead.
Formé en 2011, le groupe a su garder sa fragilité, avec un son lo-fi artisanal, relevé avec des mélodies pop bien amenés. Nicolas Recazin vient renforcer le quatuor (guitares, basse, batterie) avec ses claviers. Instruments qui manquaient au groupe selon Thomas Richet : “ça faisait des années que nous rêvions d’avoir un claviériste, on avait même tenté quelques répétitions au fil des rencontres. Sans jamais accrocher. Avec lui, l’entente a été immédiate. Il est plus guitariste que claviériste, mais son enchainement de hooks était justement ce qu’il nous fallait.” (Propos extraits de la bio). Par contre, l’apport des synthés restent malgré tout assez discrets, on n’est pas dans la new wave des années 80. Tout au long de l’album, avec ce son indé connoté du début des années 90, il y a de la mélancolie positive qui flotte dans l’air, le tout dans la bonne humeur, avec l’envie d’ouvrir grand les fenêtres et les portes, pour faire entrer la lumière et éclater sa joie. Oui, The Summer Ends, malgré son titre, est un bon album pour faire face à la morosité, et d’aller de l’avant. Enfin à noter qu’après les services de Kid Loco à la production des deux premiers albums, pour celui-ci, le groupe a produit lui-même les 11 morceaux. Et, vue le résultat, ils s’en sont très bien sorti.
Leur nouvel album The Summer Ends est un véritable condensé de tubes pop, pour le plus grand plaisir des audiophiles tendance slakers. Paskal Larsen
Retour réussi pour les parisiens de Old Mountain Station. Leur nouvel album The Summer Ends est un véritable condensé de tubes pop, pour le plus grand plaisir des audiophiles tendance slakers.
En France, on a du bol et de la mémoire. Nombreux sont les groupes qui se souviennent que les 90’s sanctifiaient l’indie-pop et lui rendent aujourd’hui hommage avec style. Car en 2021, ces groupes jouent presque mieux que leurs prédécesseurs et disposent de meilleures conditions techniques. Ils se nomment The Missing Season, Bryan’s Magic Tears ou…Old Mountain Station. Ces derniers viennent de Paris et ont déjà deux albums sous les pédales, produits ou mixés par Kid Loco.
Leur nouvel LP The Summer Ends nous embarque dans un vaisseau où attendent tranquillement The Wannadies, The Apples In Stereo, Weezer ou Rentals, avec, dans la soute, les français de Tahiti 80. Car la voix de Thomas Richet, chanteur des Old Mountain Station, partage quelques affinités avec celle de Xavier Boyer de Tahiti 80… deux musiciens qui doivent être familiers de la pop west coast américaine.
Le groupe a aussi recruté un clavier pour parfaire l’ambiance – décalée mais pas trop – de leurs chansons : « Ça faisait des années que nous rêvions d’avoir un claviériste, on avait même tenté quelques répétitions au fil des rencontres. Sans jamais accrocher. Avec lui, l’entente a été immédiate. Il est plus guitariste que claviériste, mais son enchaînement de hooks était justement ce qu’il nous fallait ». Nicolas Recazin amène donc un surplus mélodique qui rend les compositions moins âpres et les éloignent du schéma folk-rock classique.
Les hymnes légèrement désinvoltes que sont Stay Clear, Sunshines et Adios paraissent immédiatement familiers et réconcilient les belles distorsions avec les voix de tête. Ce trio gagnant, féru de pop-songs, évite les sons agressifs et lo-fi pour mieux caresser la mélodie comme Grandaddy ou Harvey Danger savaient le faire.
Le groupe montre ici des capacités à se hisser aux cotés de leurs mentors sans avoir à rougir. Et même lorsque le groupe bande un peu plus ses muscles, avec des guitares virevoltantes sur You’ve Got No Say, l’ensemble reste rafraîchissant et évident, comme des montagnes russes en pente douce.
Les parisiens savent aussi être plus mélancoliques et introvertis sur The River and Me, I Am A Pendulum et Don’t You Know, et jouer de délicatesse dans l’instrumentation. Et c’est en accélérant juste un peu le rythme qu’Old Mountain Station se montre vibrant sur Farewell Old Joy, We’ve Seen It All Before et Under Your Command. Les cinq musiciens réhabilitent les chœurs délicats tout en tapant du pied, nous faisant oublier la morosité ambiante.
Harmonieux et insouciant, The Summer Ends sonne comme la bande son idéale du printemps, voire de l’été qui s’annonce pop. Marmillot Mathieu
Le disque du jour : Old Mountain Station, le bel âge du rock
Doolittle des Pixies, Giant Steps des Boo Radleys, le « Blue Album » de Weezer, The Sophtware Slump de Grandaddy, Let Go de Nada Surf… Comme ces disques ont été des jalons dans notre jeunesse, on ne peut rester insensible au troisième album d’Old Mountain Station, cinq ans après Shapes.
La nostalgie pousse à juger avec indulgence les limites du groupe parisien : le chant un peu poussif, des harmonies souvent bancales (ça faisait certes souvent partie du genre), une inspiration qui verse davantage dans l’imitation que dans l’expression d’une vision propre, un recyclage sans la tension – voire la fureur – des originaux, alors que leurs contrastes provoquaient de belles dynamiques…
Alors oui, tout paraît ici déjà entendu, mais, sans doute ramolli par un sentimentalisme coupable, on ne retiendra que le plaisir éprouvé à l’écoute de ces réminiscences, l’exultation suscitée par quelques coups d’éclat : la soudaine digression rythmique de Stay Clear , les refrains aériens de Sunshine et Under your command, un We’ve seen it all before qui ressuscite le meilleur de Nada Surf, les vocalises plaintives et les bidouillages empruntés à Jason Lytle, les guitares mélodieuses et sautillantes, les chœurs qui font décoller…
On communie avec Old Mountain Station comme avec de vieux copains qui partagent nos goûts d’un autre âge. O.Br.
“Adios” est le premier clip extrait de l’album “The Summer Ends” des parisiens de Old Mountain Station, qui sortira le 5 mars prochain. Un virée parisienne sous les guitares noisy pop des 90’s pour lancer ce troisième opus tant attendu.
Les petits protégés du grand Kid Loco, qui avait produit & mixé leurs précédents opus, reviennent au grand jour après cinq ans d’absence.
Leurs mélodies power pop qui nous restaient en tête et que l’on pouvait reprendre en coeur pour garder le smile et le smuke sont de retour et ce n’est pas pour nous déplaire.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas, le smuke c’est comme le smile, ça veut rien dire mais ça fait joli, il suffit de décaler les touches du clavier à gauche vers plus de progressisme.
Bref, on les découvre, nos petits Old Mountain Station, pour notre plus grand plaisir avec ce nouveau titre “Adios”, réalisé par Damien Chicaud. Didier PEZANT
On présente cette formation parisienne comme un des coups de cœur majeurs de Kid Loco qui avait produit et mixé leurs deux précédents efforts, et force est de constater que même si le fondateur de Bondage Records au début des années 80 n’apparait plus sur la production de cette troisième rondelle de Old Mountain Station, son empreinte musicale laissée sur le groupe reste bien visible ! Adeptes de la mélodie power pop qui fait mouche, Thomas Richet au chant, guitares et claviers, Alexandre Cassigneul aux guitares, Nicolas Recazin aux claviers, Damien Chicaud à la basse et Gabriel Vigne à la batterie ont cette fois mis l’accent sur un versant plus rock qu’ils souhaitaient aborder depuis un moment et c’est à leur manière qu’ils reviennent sur le devant des bacs avec l’espoir que cette fois ils recevront un peu plus que le succès d’estime qu’ils obtiennent à chaque fois de la part de quelques fans mais aussi de la presse spécialisée qui n’en finit plus de les encenser alors que les programmateurs s’intéressent encore trop peu à eux. Conscient que sa faiblesse peut aussi être sa force, Old Mountain Station ne fait donc aucun plan de carrière et nous envoie sans la moindre arrière-pensée « The Summer Ends », un recueil de mélodies chiadées comme le groupe sait si bien les faire, avec de véritables refrains que l’on se plait à reprendre en chœur et avec un travail plus que soigné au niveau des harmonies auxquelles on reste difficilement insensible. Peu enclin à cirer les pompes aux ténors américains du genre qu’il accuse même d’avoir tué le genre, le groupe n’hésite pas à tirer sur l’ambulance avec des titres comme « I’d Like To Think I Got Wiser » ou « Sunshine » mais s’efforce aussi de nous séduire avec ses « Adios », « Stay Clear » ou « You’ve Got No Say » avant de ralentir le tempo sur une queue de peloton en clair-obscur où l’on remarque encore « Under Your Command » et « Don’t You Know ». Signant avec « The Summer Ends » son album le plus abouti, Old Mountain Station pourrait cette fois trouver la porte dérobée qui lui permettrait de mettre le pied un peu plus loin que la sphère underground parisienne … C’est du moins tout le mal qu’on leur souhaite ! Fred Delforge
LE CHANTIER.Radio
La maturité de l’insouciance
Depuis leurs débuts en 2011, le groupe Old Mountain Station, emmené par le musicien et chanteur Thomas Richet, a conservé une vraie innocence qui donne à sa musique cet esprit adolescent romantique et sensible, et par effet de contagion cette fraîcheur absolument décisive. Si ce troisième album symbolise une prise de recul, une forme de renoncement dans la poursuite d’un succès populaire, comme la fin d’une époque (The Summer Ends), il n’en reste pas moins que la passion est toujours là. Les Parisiens célèbrent en effet plus que jamais ce mariage heureux entre la mélodie et l’électricité, à travers leur pop indé joueuse et émotive, ancrée dans le son (faussement) insouciant des 90’s.
Comme un contrepied, l’album s’ouvre sur le titre Adios. Évidemment, au-delà de la petite blague, ce titre englobe à lui tout seul, la dualité qui a dû animer le groupe pendant la création de l’album : dire adieu à certains rêves tout en poursuivant une belle aventure musicale et artistique. Être musiciens indépendants est en effet un véritable engagement, un sacerdoce, souvent désintéressé, mais aussi une manière de se réaliser individuellement, collectivement, un moyen aussi d’échapper à un certain déterminisme imposé par les sociétés post-industrielles qui sont les nôtres.
Chez Old Mountain Station, l’envie de s’approcher des disques qui ont marqué leur propre identité musicale, l’envie de s’élever aux niveaux de ses propres références (Weezer, Grandaddy, Dinosaur Jr., Sebadoh, The Boo Radleys…), l’envie tout simplement de jouer est intacte, mais la maturité aidant, le groupe est passé à une autre étape. D’une certaine façon, libéré de la pression de la notoriété grand public, le désormais quintet affiche un état d’esprit particulièrement volontaire, une grande générosité, et surtout une délicieuse créativité, sur ce nouveau long format.
Bien sûr, la mélancolie n’est jamais bien loin, mais elle sera et a toujours été un des moteurs de l’inspiration, qu’elle soit grunge, folk ou pop à l’image d’Under Your Command ou encore I’Am A Pendulum. L’apport de Nicolas Recazin (My Thinking Face) aux claviers induit des climats sonores tous en nuances émotionnelles, qui marque ce nouvel LP. Et quelque part, à travers lui, les quatre membres originels du groupe assument pleinement leur background musical et leurs envies. En effet, si les années 80 sont souvent raillées d’un point de vue musical pour un côté excessif et clinquant dans l’approche instrumentale, elles sont aussi des années qui auront marqué durablement la pop au sens large du terme, à travers une forme d’hédonisme et d’insouciance inédites. Ainsi, Old Mountain Station bouleverse ses propres habitudes, par exemple sur Stay Clear, en invoquant le son des Buggles, Orchestral Manoeuvres In The Dark, Kim Wilde… mais toujours avec cette approche nonchalante du chant, marqueur évident du mouvement « Slacker » auquel on les associe souvent.
Loin de s’être transformé en un autre groupe, Old Mountain Station apporte de la nuance dans son chemin esthétique, mais reste toujours par essence un groupe rock, en gardant très présente cette ossature basse-batterie, qui confère à son nouvel album, un vernis power pop absolument grisant.
Cet album, en jouant avant toute chose la carte de la sincérité et de la passion, n’a rien d’un album séducteur et opportuniste, il est ainsi une œuvre extrêmement attachante et touchante. Comme de nombreuses petites merveilles émanant de la musique indépendante hexagonale, il mérite une attention toute particulière et pas simplement nostalgique. Laurent Thore
Le choix du nom de l’album composé de 11 titres « Summer ends » nous renvoie à la perception collective de ces instants vécus avec mélancolie, où le soleil a décidé d’aller voir ailleurs, laissant les pauvres bougres se résigner lentement à accepter leur sort face au jour qui se barre, et au ciel qui s’assombrit.
Pour un troisième Album, utiliser le mot « end » revêt-il une connotation particulière pour le groupe ? Le premier titre Adios en rajoute-il une couche ? Ou peut-être, fallait-il au groupe, vivre cet enregistrement comme une « fin » (de cycle, de groupe, d’année de merde…) pour arriver à son aboutissement ?
Voici un semblant de réponse, donné par Thomas Richet, le chanteur du groupe : ” ce troisième disque est l’aboutissement de notre démarche depuis nos débuts. C’est même une sorte de synthèse : l’aspect ciselé du premier album qu’avait apportée la production de Kid Loco, mélangé au côté plus brut, plus rock, du second. C’est un peu la collection de chansons qu’on rêvait d’enregistrer sans trop savoir comment s’y prendre, jusqu’à maintenant. »
En 2021, pour qu’un groupe persévère si longtemps dans un style musical comme la Noisy pop, si connotée années 90 une fois l’acné passé, il y a deux solutions : soit les membres sont restés coincés dans la nostalgie dont ils se sont bien moqués il y a 20 ans en regardant leurs parents incapables de renouveler leur discographie, soit ils ont trouvé dans ce style musical une brèche, un filon, un eldorado, un graal (barrer la mention inutile) suffisamment attirant pour continuer à l’explorer coûte que coûte et même avec délectation en tant que musicien, quitte à accepter le risque de rester dans la catégorie « ersatz » de groupes charismatiques comme Weezer ou Grandaddy (cité par le label comme références).
Fort de ce prérequis, peu importe le reste, peu importe de trouver grâce aux oreilles d’un large public, le plaisir égoïste de rentrer en studio et de produire un bon son de guitare fuzz posé sur une section rythmique efficace à la basse nonchalante, parfois sautillante, parfois désabusée et qui rentre parfaitement en écho avec la voix et les chœurs, suffit au plaisir des membres de Old Mountain station. Les amateurs de guitares (avec de l’électricité qui passe dedans) et de mélodies aériennes ne resteront pas sur le quai, ils feront et referont encore le voyage avec eux, durant le trajet de ces 11 morceaux de l’album de la « maturité ».
Après plus de dix ans d’existence et d’obstination, souhaitons à ce groupe – qui vient d’enrichir ses morceaux des harmonies douces d’un clavier (avec Nicolas Recazin) – de pouvoir vite remonter sur une scène pour y défendre ce nouvel opus : car le potentiel scénique des morceaux est bien palpable à l’écoute de cet album qui devrait par ailleurs tourner un moment sur les platines. Caroline Castejon
Après le très bon Shapes (chroniqué ici) qui m’avait beaucoup enthousiasmé, mon bonhomme de chemin recroise celui des membres de Old Mountain Station qui s’apprêtent à sortir l’excellent The Summer Ends. Un disque maîtrisé de début à la fin et qui m’offre, en ces jours qui tirent sur la fin de l’hiver, des rayons de bonheur musical.
Les onze titres s’enchainent sans fausse note, le groupe maîtrise sa production autant au niveau de la voix que de ses instrumentales qui permettent de montrer tout le talent du combo, avec des riffs dévastateurs, des solos de guitare magnifiques, des envolées de clavier émotionnelles, des moments de ballade, des moments plus intenses. Les chansons s’écoutent sans jamais lasser, les yeux fermés ces mélodies m’emmènent à rêver de bords de mer en fin de journées estivales sur une de mes plages catalane préférée. J’ai envie d’être pieds nus, de sentir le sable entre mes orteils, le casque sur les oreilles et regarder l’horizon en écoutant ce genre de musique totalement loveuse.
Adios, la pièce d’ouverture, commence avec un ton bien précis : esprit seventies, légèreté pop et mélodies soyeuses annoncent la couleur pour la suite de l’écoute de ce nouvel album. Il ne faut que quelques secondes à l’oreille pour être sous le charme, tranquille, et si en plus, les mélodies captivent avec un synthé new-wave, des riffs à la Strockes, Farewell Old Joys et Stay Clear, les morceaux suivants finissent par m’enfoncer définitivement dans l’album, dont il me sera difficile d’en sortir. Mais aucun soucis pour y revenir le plus souvent que possible. L’esprit à la fois joyeux et mélancolique font de cette pop-là, une pop qui embarque. Sunshine ou encore The River And Me offrent quelques rêveries autorisées et terriblement appréciables en désirant quelque chose de beau, de doux, comme un dernier coucher de soleil. Des morceaux plus frénétiques comme You’ve Got No Say ou We’ve Seen It All Before dont l’apport de guitares noise pop s’autorisent – où du moins me font croire – à des excursions vers des courants musicaux un peu plus différents entre rock, jazz et funk, pour un vrai régal. Tantôt doux, tantôt effrénés, les morceaux se succèdent sans pourtant se ressembler, avec une certaine propreté dans les arrangements comme dans le texte chanté en anglais pour un résultat fort délicieux. A écouter en fin de journée, en rentrant du boulot, assis dans le train, casque sur les oreilles, regard fixé vers l’horizon qui défile. Surtout avec le dernier morceau, pur diamant de l’album : Don’t You Know. Je n’ai pas tout saisi aux paroles mais cette ballade doucement acoustique me donne envie d’être amoureux de la vie. Oui, c’est fort délicieux.
The Summer Ends est donc un album où le groupe semble dérouler son savoir faire, sans aucune fausse note, un album à la maîtrise totale à découvrir, à écouter et réécouter excessivement pour faire le plein de tubes et se préparer (avec de la bonne musique) aux beaux jours du printemps qui commence timidement à arriver.
Old Mountain Station est un combo parisien qualifié de slacker, où officient brillamment Alexandre Cassigneul (guitare), Damien Chicaud (basse), Thomas Richet (chant, guitare) et Gabriel Vigne (batterie), accompagnés depuis peu par le claviériste Nicolas Recazin. The summer ends est leur troisième album, constitué d’une pop à guitares qu’on écoutera jusqu’à très tard. Les gaillards ont par ailleurs bénéficié, sur leur premier opus éponyme, de l’appui de Kid Loco. Logique: ils se montrent ici capables de trousser des petits hymnes indé dont la douceur (Under your command) ou la vigueur mélodisante (I’d like to think I got wiser) prolongent notre été, contrairement à ce que l’intitulé du disque signifie, et claquent du baume dans la grisaille du quotidien. C’est de toute façon très simple; dès Adios, premier morceau déjà charmant et sucré, on n’a plus qu’à se laisser porter. D’abord aérien, le répertoire du groupe durcit ses notes sur You’ve got no say, rafale d’air pop-rock frais et noisy. Avant ça, Farewell old joys aura resservi une louche de brillance pop à la tablée de l’auditoire, qui va en avoir plein le gosier. Parce qu’au delà de la beauté des voix, l’ornement est merveilleux. Et que chaque titre, sur ce digipack à l’écoute duquel on boira des packs (c’est pour la rime…) en en fredonnant les ritournelles, poussera à la relecture.
Stay clear, entre autres, poursuit avec allant, et pétillance, le travail d’orfèvre de Old Mountain Station, qui sort de chez We Are Unique! Records. C’est un gage de plus, une garantie supplémentaire de qualité et d’impact durable. Sunshine, de ses tons pop-folk qui mouillent les yeux et dérident les faces, décoré par des claviers discrets mais d’un apport audible, s’envole et exalte. Comme chez Weezer, celui de la première ère, ou encore Fountains of Wayne, le quintette fait péter le sans fautes et mérite la palme. Quand ses chants se marient, leur union tutoie l’harmonie parfaite. The river and me, dans une subtile quiétude, valide l’enthousiasme déclenché par l’album. We’ve seen it all before, presque post-punk mais empreint, comme à l’habitude, de tons poppy magiques, l’imite sans coup férir. On succombe, on éprouve d’autant plus de plaisir que Old Mountain Station vient du pays et se surpasse, avec ce disque, sans nous surprendre plus que ça car connues sont ses qualités. Avec I am a pendulum, elles font à nouveau sensation.
L’approche globalement cotonneuse n’est aucunement entravante, elle fait même croître l’envoûtement. Et puis le clan, inspiré, lui insuffle ça et là des atours lo-fi plus « sales », bienvenus. Sur la ligne d’arrivée, nous attend un Don’t you know folky d’abord à nu, dont le second volet prend ombrage avec maestria, suivant une montée en intensité acidulée. Le tout est superbe, enveloppant, joué et écrit de manière parfaite. L’été n’est pas fini, son soleil continue à briller en ces froides journées hivernales auxquelles les rayons chaleureux et tonalités gris-pastel de The summer ends redonnent de superbes couleurs et des abords bien plus engageants. Will Dum
La fête, l’été est terminé. Même si le soleil est encore présent, reste un certain spleen, des regrets presque et puis l’envie de conclure en beauté. Ce n’est pas la fin de quelque chose, enfin on ne l’espère pas, plutôt une sorte d’aboutissement ou une quintessence, musicale ici. Celle du groupe français Old Mountain Station. Celle aussi d’une certaine idée de l’indie-pop ou de la power-pop. Idée peut-être un peu désuète (et galvaudée) en France actuellement.
Une indie-pop maîtrisée et efficace, qui se dévoile dès le premier titre “Adios“. Encore un signe… Une musique aux mélodies soignées et contrastées, un peu nostalgique des années 90, à la voix aérienne, aux guitares quelquefois brillantes, nonchalantes ou plus acérées et, originalité pour ce nouvel album, des claviers qui apportent une incontestable profondeur, densité et un côté parfois plus synthétique. Le tout avec une production réalisée par le groupe, qui a bien retenu les leçons de Kid Loco (aux manettes de leurs précédents disques). Une production constamment sur la corde raide, qui se marie très bien avec cette écriture d’une limpidité qui n’empêche ni une complexité ni un sens du détachement. Et nous avons beaucoup de frissons à l’écoute de cette musique, de titres comme “Adios“, “I’d like to think I got wiser“, “Farewell old joys” ou “Stay clear“.
Un disque somme de ce que le groupe sait faire de mieux, en mieux en quelque sorte. Pas une fin, pas un adieu, pas un remord, plutôt un éternel été…Le Noise (Jérôme Gillet)
MERSEYSIDE.fr
Old Mountain Station – The Summer Ends – Distorsion assurée
Old Mountain Station est un groupe français qui sort son troisième album à l’aube de ce printemps 2021. Guitares saturées, rythmique impeccable, sur fond de clavier entêtant.
Old Mountain Station, power-pop enivrante
Comment ne pas évoquer Grandaddy à l’écoute de The Summer Ends ? En effet, le son est électrique, et surtout l’apport du clavier -omniprésent- apporte à cet album une trame, une ligne musicale qui vient renforcer le son enivrant de Old Mountain Station. Car oui il y a quelque chose d’enivrant chez Old Mountain Station, une ambiance à la fois puissante par l’ampleur électrique du son déployé par le groupe, couplé à un chant délicat, presque discret ou en retenue. Ca ne plaira certes pas à tout le monde. Quand You’ve Got No Say peut évoquer la power-pop des grandes années de Weezer, les Fountains of Wayne ou les Wannadies, c’est pourtant avec un chant légèrement sous-mixé, laissant la place aux guitares saturées.
We’ve Seen It All Before affiche par exemple sa fluidité, la facilité indie pop qui fait du bien et qui montre à quel point Old Mountain Station maîtrise l’art de la mélodie efficace, alliant facilement l’énergie rythmique et les chœurs parfaitement contrôlés.
Pourtant l’album ne s’affiche pas dans un rythme effréné, bien au contraire, à l’image de I Am A Pendulum, lent mais profond.
Le single inaugural Adios est également assez représentatif du son Old Mountain Station de 2021 : langoureux, fédérateur, mélancolique.
Il est en effet question de mélancolie comme sur The River And Me où la voix se montre moins aigüe, un peu plus appuyée, pour se mêler à cette distorsion dont on appréciera le grain ou sur Under Your Command avec ses jolis arpèges de guitare et ce son de clavier qui ne peut que nous rappeler les grandes heures de Grandaddy.
The Summer Ends s’affiche, alors que le printemps n’a pas encore commencé, comme un album simple, sans prétention, mais efficace, rappelant -si toutefois c’était nécessaire- que le rock à guitares n’est pas mort. Le rock hexagonal non plus, et on ne peut que s’en réjouir.
Quelle bière boire en écoutant Old Mountain Station ?
Il y a chez Old Mountain Station ce côté rock à guitares un peu grassouillettes qu’on aime bien, il faut donc quelque chose qui a du corps, qui ne fasse pas que dans la fraîcheur et les agrumes. Du coup je vois bien une bonne stout mais qui joue un peu dans la subtilité. Une milk stout par exemple ! Ca tombe bien, la Super Vanilla Brew de la brasserie charentaise La Débauche irait très bien avec son côté crémeux et vanillé qui viennent compléter la base caféinée. Tout ce qu’il faut dans une vieille station de ski pour écouter de la musique ! A boire avec modération bien entendu !
Old Mountain Station, rock de slackers
La chronique qui va suivre pourrait prendre place au sein d’une série : celle de bons groupes édités par des labels exigeants mais bien trop méconnus. Voici l’histoire du dernier album The summer ends d’Old Mountain Station.
Oui il est terrible et triste de devoir ajouter Old Mountain Station à la liste, hélas trop longue, de très bons groupes de « rock français » opérant dans une relative indifférence publique. Indifférence d’autant plus incompréhensible que Kid Loco en personne – le type qui a créé le label Bondage Records (Bérurier Noir, Sergent Garcia, Les Satellites…) et mixé du trip hop et DJ Shadow avant l’heure – s’est beaucoup impliqué pour eux (mixage ou production des deux premiers disques).
Les Parisiens reviennent donc, toujours sur le label We Are Unique, avec The summer ends, un troisième opus dans la droite lignée des précédents (avec un clavier en plus) : rock catchy et mélodieux, noise pop ou power-pop, qu’importe ! Disons solide structure basse/ batterie, guitare 90’s, évident sens de la mélodie et le tout porté par un chant fragile, émotif et libre. Le ton global est à la mélancolie et au lyrisme discret.
Le disque s’ouvre, ironie douce-amère sans doute, par l’entêtant single « Adios » avant d’enchaîner sur « Farewell Old Joys », entre nappe bourdonnante de claviers ou de guitares et arpèges claires et mélodieuses. S’ensuivent de très beaux morceaux, « Stay Clear », « Sunshine », ou « We’ve Seen It all Before ». Quelques grosses surprises s’annoncent, notamment « I’d like to think i go wiser » et sa saturation étouffée, son chant gracile, un morceau qui évolue dans un sens avant de surprendre par un changement mélodique profondément émouvant (au bout d’une minute) et par un final explosif. Prenons également « The River and Me » et cette guitare liquide et coulante qui revient sans cesse comme la rivière dont il est question. On s’étonne du très bref et catchy « You’ve Got No Say », sorte d’interlude punky pop basse batterie et murs d’accords saturés, et enfin, l’album se clôt en beauté par un mélancolique et progressif « Don’t You Know ».
Ces chansons interpellent d’emblée par leur forme assez libre et ample, par leur construction assez élaborée dépassant par là le classique couplets / refrains / ponts – que bien des groupes d’ailleurs se contentent de grattouiller d’une rythmique continue et d’une batterie poum tchack.
The summer ends est un album do it yourself réalisé par des musiciens ayant renoncé à toute idée de succès et n’ayant, donc, aucun impératif pesant sur leurs épaules, si ce n’est celui de faire ce qu’ils veulent. Délesté du poids que l’on se donne à soi-même, poids expliquant que bien des groupes sortent de mauvais disques, sommés qu’ils sont, comme le scande Alain Bashung dans son morceau « Samuel Hall » et son injonction de « pondre un truc qui marche, mon garçon ». Nos cinq musiciens semblent avoir pris le temps qu’il faut pour parvenir là où ils voulaient aller.
Les guitares 90’s étant redevenues à la mode (Courtney Barnett n’y est pas pour rien), espérons qu’Old Mountain Station trouve une plus large audience, pourquoi pas du côté de ceux pour qui Grandaddy, Dinosaur Jr, Weezer ou Pavement resteront toujours des grandes références. François Montjosieu
Cela faisait cinq longues années que Old Mountain Station n’avait pas donné signe de vie depuis leur album Shapes. Suite à cela, le groupe indie rock parisien qui ne jure que par Pavement et Grandaddy a gentiment disparu de la circulation avant de revenir en ce début de mars avec son successeur tant attendu du nom de The Summer Ends.
Nous voici de nouveau plongé dans les années 1990 avec des compositions noise-pop attachantes et mélodiques comme il se doit. Old Mountain Station démarre au quart de tour avec un « Adios » plutôt doux-amer tout comme ces compositions riches en oxymores que sont « Farewell Old Joys », « Stay Clear » et autres « Sunshine » aussi bien lumineux que mélancolique.
Il ne fait aucun doute qu’Old Mountain Station a de nouveau plongé dans les disques et les productions de Jason Lytle sur ce The Summer Ends car la poésie persiste. Impossible de ne pas rester insensible à l’écoute de titres frais comme les allures gentiment lo-fi de « The River And Me », « We’ve Seen It All Before » et de « Under Your Command » qui témoignent du talent incommensurable du groupe parisien. On pourra en dire de même pour la conclusion intense du nom de « Don’t You Know » se faisant électrique petit à petit pour un résultat grandiose. Si la saison estivale ne pointe pas encore le bout de son nez, les compositions claires-obscures d’Old Mountain Station sont bien présentes. Note: 8/10
Putain, le bonheur tient à peu de choses. Un disque, parfois. Souvent, même, en ce qui me concerne. Alors que j’ai littéralement craqué pour Kimon Kirk, The summer ends, troisième album de Old Mountain Station, est un de mes coups de cœur de l’année 2021. Et pourtant, rien ne prédestinait ce disque à squatter ma chaîne hifi et mon âme. Mais comme le bonheur tient à peu de choses.
Tout comme j’ai pu être touché par Glitterer (mais si, le projet solo du bassiste de Title Fight), il y a quelques mois, la grâce de la musique noisy pop a encore eu raison de moi. Onze chansons, un voyage unique dans un univers sonore délicieux et apaisant. Pas certain qu’il soit apaisé par contre, mais c’est un autre débat. Ce qui est sûr en tout cas, c’est que The summer ends a réussi à me séduire dès la première écoute, même si, disons-le, je n’ai pas une grande passion avec les voix très hautes et cotonneuses qui sont présentes tout au long du disque. Old Moutain Station touche sa bille quand il s’agit d’écrire des chansons légères, mélodieuse, enivrantes (merci le clavier !) mais aussi et surtout simples et abouties, à tel point qu’on pourrait croire l’exercice facile. Mais il faut un sacré talent pour caresser le sublime, 42 minutes durant, en jouant des pop noisy lo-fi songs (je devrais faire breveter le terme, tiens !) de cette qualité. C’est aérien mais solide. C’est touchant et bouleversant, mais c’est aussi poétique et décadent. Un disque surprenant au premier abord, mais je suis persuadé que comme moi, tu ne résisteras pas longtemps au chant des sirènes. Mon morceau préféré pourrait facilement être “You’ve got no say”, morceau le plus remuant du disque, sorte de punk débridé et épuré. Mais mon côté sensible hésite entre le majestueux “Farewell old joys”, le délicieux “Stay clear” ou l’acidulé “Sunshine”. Mais en fait, non, je n’ai pas envie de choisir. The summer ends se déguste dans son intégralité. C’est limpide, efficace, et surtout, c’est beau. gui de champ
SKRIBER
Old Mountain Station | Un train qui en cache un autre
Tout a une fin, bien qu’il puisse s’agir d’autre chose. Dans cet état d’esprit, le groupe pop-rock hexagonal Old Mountain Station dévoilera le 5 mars un troisième album, The Summer Ends, composé à la façon d’orfèvres. Pour l’occasion, il s’est adjoint les services de Nicolas Recazin, chanteur le jour au sein du groupe My Thinking Face. Devenu claviériste dans le crépuscule d’Old Mountain Station, concrétisant par la même occasion un profond désir du band.
Depuis sa création, les Nantais Alexandre Cassigneul (guitares) et Thomas Richet (chant et guitare) ont toujours tenu la barre contre vents et marées. Et c’est dire si ces derniers mois furent chaotiques. Avec des concerts annulés, des salles fermées et la désaffection d’une partie du public pour les lives on web, Old Mountain Station n’a pas vraiment eu l’occasion de défendre son nouveau bébé. Un album qui, pourtant, mérite une attention particulière. Notamment par les réalités qu’il recouvre pour le groupe et musicalement.
Dans les traces de ce qu’ils ont toujours été
Pour Thomas, The Summer Ends forme “une sorte de synthèse. L’aspect ciselé du premier album qu’avait apportée la production de Kid Loco, mélangé au côté plus brut, plus rock, du second (ndlr : Shapes, paru en juin 2016). C’est un peu la collection de chansons qu’on rêvait d’enregistrer sans trop savoir comment s’y prendre, jusqu’à maintenant.” Résultat : avec un Damien Chicaud (basse) et un Gabriel Vigne (batterie) au top de leur forme, The Summer Ends détonne tout autant qu’il résonne.
D’une part, avec un parcours. Celui des membres d’Old Mountain Station qui, alors qu’ils avaient rallier la capitale pour mieux s’élancer il y a quelques années, sont à nouveau éparpillés pour être plus que jamais reliés. D’autre part, avec une vie de famille inédite, des enfants, d’autres opportunités professionnelles extra-musicales aussi. Malgré tout, le groupe a su transformer ces bouleversements pour faire de cet album une pièce émouvante. Où, derrière les Adios, demeure cet éternel Sunshine gravitant à son propre tempo. Don’t You Know que les vrais aurevoirs n’en sont jamais en réalité ?
ADDICT-CULTURE
Old Mountain Station, de la neige en été !
Mélancolie lumineuse et pop indé de haut vol, voilà le programme de The Summer Ends, le nouvel album de Old Station Mountain.
5 ans après l’excellent Shapes, le groupe parisien revient avec une nouvelle salve de chansons colorées et attachantes, qui devraient nous accompagner longtemps, très longtemps … au moins jusqu’à la fin de l’été !
Le groupe se compose d’Alexandre Cassigneul (guitare), Damien Chicaud (basse), Thomas Richet (chant, guitare) et Gabriel Vigne (batterie). Il existe depuis une bonne dizaine d’années et commence à présenter une fort belle discographie : 3 albums et quelques EP qui fleurent bon la pop-rock 90’s entre Grandaddy, Weezer et Dinosaur Jr.
Pour ce nouvel album, Old Mountain Station s’étoffe en accueillant les claviers de Nicolas Recazin, donnant un nouvel éclat aux 11 titres de The Summer Ends. Le disque a été produit par le groupe lui-même, à la maison, on oserait même dire au coin du feu, tant il respire l’unité et la cohésion et donne envie de s’inviter discrètement à leurs côtés, persuadé d’être bien accueilli !
L’album a beau s’ouvrir sur le fondant Adios, on a en effet très vite envie de rester auprès d’Old Mountain Station, de la voix douce de Thomas Richet, des fines mélodies qui savent parfois se faire violence comme sur les excellents I’d Like To Think I Got Wiser ou You’Ve Got No Say.
Une belle tristesse illumine Farewell Old Joy ou le doux et merveilleux Sunshine. Dans une même veine harmonieuse et raffinée, on n’oubliera pas de citer la géniale envolée finale de The River And Me.
Chaque titre mériterait d’ailleurs qu’on en dise quelques mots, de l’entrainant Under Your Command, du délicat I Am A Pendulum jusqu’au superbe folk final Don’t You Know.
The Summer Ends se révèle sans failles, 11 grandes chansons magnifiquement interprétées par 5 musiciens tous aussi doués les uns que les autres, qui nous offrent là leur plus bel ouvrage ! Beachboy
Old Mountain Station vise les sommets
The Summer Ends, le troisième album d’Old Mountain Station, sera disponible chez tous les bons disquaires le 5 mars prochain, via le label We Are Unique. Le quintet parisien fait à nouveau des prouesses sur les onze chansons entre indie rock et power pop de ce nouveau disque remarquable, qui les voit marcher sur les traces de leurs modèles américains, Weezer et Grandaddy en tête.
Après l’entêtant Adios, sorti en single il y a quelques semaines, le groupe a mis en ligne un deuxième extrait de l’album, Stay Clear.
THE SUMMER ENDS. La fin de l’été, la nostalgie des jours heureux, des amours perdues…
Le spleen de la rentrée, souvenirs irradiés de soleil et de liberté.
Le troisième disque de OLD MOUNTAIN STATION est celui des désillusions.
Sentiments mitigés entre l’élégance du son et la fragilité des êtres.
Le blues post-moderne d’une société, repue de loisirs.
Don’t you know ?
11 titres pour nous dire que la fête est finie… Mais qu’est-ce qui nous empêche de danser encore ?
Adios…
Une new-wave new-look aux réminiscences des Smiths ou des Cure de la prime jeunesse. Ou dans un move plus actuel, des Weezer et autre Granddady.
Belle compagnie !
Un album bricolé à la maison et qui Fuzz de partout, avec des guitares qui se taillent la part du lion et des bidouillages de synthés en nappage de sucre acidulé.
Une power-pop torturée, aux voix éthérées et aux beats efficaces.
Une fin d’été on le sait, ce n’est pas joyeux-joyeux mais OLD MOUNTAIN STATION sublime ce moment en une belle arrière-saison…
Sunshine !
Interview de Thomas Richet avec Vincent Arquillière pour le webzine Popnews
Session vidéo de 3 titres en live du groupe pour le webzine Popnews
En playlist chez Rolling Stone France
Le morceau Stay Clear en playlist de nuit sur Radio France Inter le 28 Février 2021
Le morceau Adios à télécharger sur le volume 55 des compilations du webzine A Découvrir Absolument
53ème disque le plus diffusé en Février 2021 sur l’ensemble du réseau Féraroc
48ème disque le plus diffusé en Mars 2021 sur l’ensemble du réseau Férarock
89ème disque le plus diffusé pendant l’hiver 2021 sur l’ensemble du réseau Férarock + Campus
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