Le Jour, La Nuit, Le Jour est le troisième album sous l’alias ‘Le Flegmatic’ de Thomas Boudineau. Son titre est emprunté à un poème de Louise Bourgeois.
Ruines Nouvelles, son précédent disque (2019), a reçu un accueil singulièrement fort pour une aventure jusque là confidentielle : un single en playlist 3 mois sur France Inter et RTS LaPremière (Suisse), une deuxième Sélection FIP après celle pour le précédent disque Bouleversement Majeur (2017), une chronique fff mentionnant un « Poète apocalyptique de la France d’aujourd’hui » pour Télérama.
Pour cette nouvelle aventure, Ugarit, la structure associative dédiée à ses activités depuis trois ans, est devenue aussi label phonographique sous licence avec notre label We Are Unique ! Records, avec qui Thomas collabore depuis maintenant plus de 15 années (au sein du collectif The Hiddentracks d’Angil, des collaborations avec Lunt, Half Asleep, The John Venture, B R OAD WAY…)
Velours tranchant.
Le Jour La Nuit Le Jour est un album de 9 chansons taillées dans un genre de strange blues au velours tranchant, un album à climats traversé par des questions dont son auteur semble ne pas vouloir connaître les réponses.
Thomas Boudineau cite les récentes paroles de Adèle Van Reeth : « Les réponses ne sont pas de ce monde, mieux vaut en faire son deuil. Apprendre à formuler les questions, voilà qui aide à avancer. »…
“J’essaie à ma façon de m’approcher des mystères sans chercher à les élucider. Quand on se tient à la porte d’entrée des Cévennes, on sent bien que l’on est face à un mystère impossible à élucider. On est en présence d’une vibration particulière, d’une géographie tumultueuse, comme cette lumière si particulière sur les rives catalanes de la Méditerranée, où la via apia se confond avec l’autoroute A9. Tout se confond dans les brumes de chaleur…On glisse d’un temps à un autre, d’un état à un autre… C’est un album où il est encore question de voyage, d’errance. On n’est pas à l’aube, mais juste avant. Là où la lumière est la plus sombre. Les pèlerins lèvent le camp avant qu’on ne les déloge…”
La réalisation du disque a été confiée à Jean-Philippe Hauray, dont Thomas avait apprécié le travail d’écriture sonore pour Blind Delon et Kat Kross, et avec lequel il partage son amour pour Leonard Cohen, des albums de vieil homme torréfié de Bob Dylan (Time Out Of Mind…). L’essentiel des prises et du mixage a été fait en deux sessions au cours de l’année 2021 dans une maison isolée de Vendée, à partir de quelques maquettes et pré-productions. L’objectif était de donner de la profondeur à ce qui était déjà crayonné, d’aller au coeur de la matière avec une attention particulière aux textures et aux atmosphères : boîtes à rythmes, guitares, orgues étranges, le tout passé dans des amplis à lampes et des reverbs spectrales. Des prises additionnelles ont été réalisées avec Mathis Hauray (Blind Delon) et Romain Nègre (guitare électrique). Pendant ses sessions, ils ont également beaucoup écouté de musique, Rodrigo Amarante, Nick Cave, Bertrand Belin entre autres.
Avec le recul, Thomas conclue :”Les chansons ont à mon sens gagné en liberté et précision, et l’aventure, dans son ensemble, a gagné en épaisseur. Avec ce nouvel album je souhaite confirmer l’accueil critique de Ruines Nouvelles, et convaincre un public plus large, installer durablement Le Flegmatic dans le paysage d’une chanson en français affranchie, qui joue avec les genres, avec cette parole que j’espère singulière, troublante, et diablement attachante.“
Un troisième album d’un folk parfois ténébreux, souvent lumineux, (..) un impact mélodique et harmonique jamais démenti.
ROCK&FOLK
Un folk rappelant l’orfèvrerie de Bill Callahan ou de Songs: Ohia, tantôt des fragments électro minimalistes façon Arab Strap.
MAGIC Revue Pop Moderne
Superbe album…Un album inspiré.
RADIO FRANCE INTER – Côté Club 17 oct. 2022
Le Flegmatic est un poète, le meilleur disciple francophone de Leonard Cohen. Chez lui, le dérisoire devient capital. C’est un artiste inclassable, (très) talentueux et dont le nouvel album “Le Jour La Nuit Le Jour” est un vrai bijou de précision et d’écriture…
RADIO FRANCE BLEU
L’une des plus fines plumes françaises actuelles.
POP, CULTURES & Cie
Sa pop électro et lumineuse mérite d’être découverte
LA DÉPÊCHE DU MIDI
L’une des plumes les plus littéraires de la pop indé française. « Le Jour et la Nuit », sa profonde pulsation blues, irradie sa mélancolie et son désespoir qui a l’élégance de la beauté. Il transporte loin, en soi, et révèle un musicien au sommet de son art.
INDIEPOPROCK
Des chansons délicates…des harmonies simples et fortes…On craque assez rapidement pour sa guitare qui transforme les paysages du sud de la France en panorama américain…il transcende le quotidien avec cette légèreté qu’on aime tant dans la chanson française
ETAT CRITIQUE
On ne cessera de dire à quel point la musique de Thomas Boudineau nous touche…il y a quelque chose d’aride, d’escarpé dans sa musique à l’image de sa si belle région occitane, de lumineux et de minéral.
FROGGY’S DELIGHT
Il y a dans ces chansons beaucoup du folk de Bill Callahan, de l’élégance de Léonard Cohen, et de la musicalité de Jeff Tweedy, mais il y a surtout cette nonchalance qui donne l’éclat d’un sourire en coin à toute la discographie de Stephen Malkmus, ou de celle de Joe Dassin
A DECOUVRIR ABSOLUMENT
le Flegmatic évite de justesse le piège du trop plein d’émotions où il saura condenser le côté fin et viscéral afin d’en extraire la pureté.
LES OREILLES CURIEUSES
ROCK’N’FOLK – Qualité France – Septembre 2022
Depuis 2015, Thomas Boudineau distille avec Le Flegmatic une chanson mélancolique qui a parfois emprunté à la lo-fi mais ressort sur ce troisième album d’un folk parfois ténébreux, souvent lumineux, qu’il a concocté avec son complice Jean-Philippe Auray. Sa voix nonchalante présente des parentés avec celle de Jean-Louis Murat dont il retrouve la séduction au gré de textes évocateurs qui poétisent le quotidien, aussi à l’aise dans la ballade (“Pour Une Fille”) que dans le rythme chaloupé (“A L’Ananas Café”) ou l’electro-pop (“Qu’Attends-Tu De Moi ?”), avec un impact mélodique et harmonique jamais démenti. H.M.
MAGIC REVUE POP MODERNE – 13 Octobre 2022
Découvert en 2015 par La Souterraine, Thomas Boudineau a quelque chose d’attachant. Sorte de trouba-dour moderne, beautiful loser, séducteur invétéré, le regard tourné vers les States de Dylan, les pieds bien ancrés dans les franges périurbaines de l’Hexagone, il s’est rapi-dement inscrit dans l’underground français tout en étant adoubé par les radios de la Maison ronde. Avec son troisième album, l’auteur-compositeur-interprète dorénavant installé en vallée d’Aspe prend encore un peu plus de hauteur. C’est un fait, notre homme se pose toujours autant de questions… À l’heure de la crise existentielle de la quarantaine, le voici de retour avec une écriture plus ténue et détachée de son époque. Fini le name-dropping de Delerm, place à l’existentialisme. Thomas Boudineau expose un monde friable, absurde comme pour mieux nous révéler sa propre fragilité. De divagations nocturnes en reôdez-vous manqués, Le Flegmatic, véritable épicurien insatisfait, livre tantôt un folk rappelant l’orfèvrerie de Bill Callahan ou de Songs: Ohia, tantôt des fragments électro minimalistes façon Arab Strap. Dans un monde fragile, qui peut se fracturer à tout moment, Le Flegmatic voit toujours des raisons d’espérer, de croiser le regard d’un(e) frère/ soeur humain(e) pour un nouveau recommencement. Humain après tout… Benoît Crevit
RADIO FRANCE BLEU Occitanie – Nouvelle scène
L’artiste tarnais est en concert ce 22 octobre à Toulouse à l’Union des Arts, avec Michael Wookey…
Bienvenue dans le petit monde de Thomas, alias Le Flegmatic, un artiste pop-folk-minimaliste sur lequel on a craqué, et c’est bien normal… Le Flegmatic est un poète, le meilleur disciple francophone de Leonard Cohen. Chez lui, le dérisoire devient capital. C’est un artiste inclassable, (très) talentueux et dont le nouvel album “Le Jour La Nuit Le Jour” est un vrai bijou de précision et d’écriture…
Après son 2ème album “Ruines Nouvelles” salué par la critique (notamment sur FIP et France Inter), découvrez “Le Jour La Nuit Le Jour”, grâce à l’artiste en session exclusive (guitare / voix) aujourd’hui sur France Bleu Occitanie dans Nouvelle Scène. Merci à Pierre Bouillin pour la prise de son et le mixage.
Le Flegmatic est l’une des plumes les plus littéraires de la pop indé française. Littéraire dans le sens le plus noble, c’est-à-dire le plus naturel. Dans son univers, les mots sont fluides et glissent avec une évidence déconcertante sur une musique tout aussi aérienne. Il est y question de minimalisme bien sûr, mais plus sûrement de simplicité apparente. Cette simplicité que l’on sait si difficile à atteindre.
« Le Jour et la Nuit » se rapproche encore davantage de ce blues réduit à son expression la plus essentielle. Un blues éthéré, en suspension, à l’instar de textes à la poésie plus abstraite qu’à l’accoutumée.
Le rythme lancinant et étrange que le musicien imprime à ses chansons leur confère une présence sans équivalent, magnétique mélange de plein et de vide. De silence et d’évocations sensibles. Le disque plante le décor d’une introspection au bord du monde. Et c’est dans cette distance que se déploie une musique viscérale, arrangée avec la plus grande finesse, dont se dégage une paradoxale tension.
« Le Jour et la Nuit », sa profonde pulsation blues, irradie sa mélancolie et son désespoir qui a l’élégance de la beauté. Il transporte loin, en soi, et révèle un musicien au sommet de son art. Yann Kouton
Tout comme le calme apparent du flegmatique Thomas Boudineau (le flegmatic) qui pense nos âmes meurtries avec son disque Le Jour la nuit le jour et nous câline avec des chansons délicates. La première Vies Distraites vous attrape par la main et vous repose sur des harmonies simples et fortes.
C’est fou ce que l’on peut faire avec un simple “wouhou” quand on sait bien l’utiliser. Là encore, on est en face qu’un gars gentil qui nous veut que du bien. On craque assez rapidement pour sa guitare qui transforme les paysages du sud de la France en panorama américain.
La voix est feutrée et cajole aussi nos états d’âme. Sa pop n’est pas sophistiquée : elle est profondément sincère. Il y a des évidences dans sa création : il transcende le quotidien avec cette légèreté qu’on aime tant dans la chanson française. Une désinvolture qui cache des vérités! Pierre Loosdregt
On ne cessera de dire à quel point la musique de Thomas Boudineau nous touche. Depuis Esprit de conquête en 2015 et avec les disques qui suivront : Bouleversement majeur en 2017 et Ruines nouvelles en 2019.
Pour autant, on peut très bien comprendre que cela ne soit pas le cas pour tout le monde : il y a quelque chose d’aride, d’escarpé dans sa musique à l’image de sa si belle région occitane, de lumineux et de minéral.
Enregistré avec Jean-Philippe Hauray, Le jour La nuit Le jour, titre inspiré d’un poème de Louise Bourgeois (“qui a fait le jour, qui a fait la nuit (…) Pourquoi le toucher de la main de mon ami me donne tant de plaisir ?”) est dans cette même veine existentialiste, sensible et poétique, folk, blues et pop, groove léger, voix de velours tout dans une certaine “douceur”.
Ce qui change dans ce disque, c’est que Thomas Boudineau l’a pensé comme intemporel (aussi bien musicalement que dans les textes), avec la volonté de ne pas forcément s’inscrire dans notre temps, gagnant en universalité sans perdre en intime ou en singularité. Et une nouvelle fois, on se laisse totalement prendre au jeu de cette très belle musique…Le Noise (Jérôme Gillet)
Retirez une lettre d’un mot, et tout part en sucette.
Par exemple, en écoutant le très beau nouvel album du génial Thomas Boudineau, j’avais lu de travers le nom du neuvième morceau, qui s’appelle d’ailleurs ” Les travers”.
J’avais lu “les ravers”.
Or dans cet album il y a énormément de choses, mais je n’y ai pas encore décelé la moindre trace de Rave Party.
Il y a dans ces chansons beaucoup du folk de Bill Callahan, de l’élégance de Léonard Cohen, et de la musicalité de Jeff Tweedy, mais il y a surtout cette nonchalance qui donne l’éclat d’un sourire en coin à toute la discographie de Stephen Malkmus, ou de celle de Joe Dassin (promis c’est un compliment).
Et puis le raver, n’est-il pas le plus flegmatique d’entre nous ? Toujours prêt à marcher dans la boue pour trouver une sono à moitié cachée dans une étable, entouré par d’autres fêtards ayant remisé l’angoisse du lendemain à un autre jour ou une autre nuit ?
Le Jour La Nuit Le Jour est un album bulle suffisamment solide pour accueillir plusieurs ami.e.s, pour partager un tempo et une vision du monde émouvante et régénératrice (et peut-être quelques boissons pétillantes).
Comme Ali Danel avec qui il partage une douce gravité, Le Flegmatic est un songwriter intemporel à chérir par les rêveurs d’aujourd’hui et de demain. Damien B.
Bien sûr, on ne pouvait pas passer sous silence le grand retour de Le Flegmatic. Le mystérieux musicien de chez nous a réussi à s’imposer avec deux disques pour les moins majeurs que sont Bouleversement Majeur en 2017 et Ruines Nouvelles paru en 2019. Après trois années d’absence, le voici de retour en pleine forme avec Le Jour La Nuit Le Jour.
Qui dit retour de Le Flegmatic dit automatiquement retour de somptueuses mélodies. Et on y a droit avec des compositions ô combien poétiques que sont le titre d’ouverture nommé « Vies distraites » avant de se laisser emporter par ce blues éthéré qui fait son effet sur « Le monde sauvage » et sur « Le Yin et le Yang » où cette écriture se fait à la fois plus abstraite et plus touchante qu’à l’accoutumée.
Le Jour La Nuit Le Jour continue sur son élan avec des morceaux qui sont riches en contraste. On pense notamment à « Pour une fille » ou bien à « Qu’attends-tu de moi ? » où la mélancolie fait écho à une certaine beauté fragile et ce avant d’enfoncer le clou avec « Où m’emmènes-tu ? » et « Les travers ». Le Flegmatic évite de justesse le piège du trop plein d’émotions où il saura condenser le côté fin et viscéral afin d’en extraire la pureté.
Note: 8/10
Interview du Flegmatic dans l’émission côté club du 17 Octobre 2022 sur Radio France Inter.
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