Aussi inclassable, bien que moins électro et plus rock (“04. Through The Eyes”) que son prédécesseur album éponyme sorti 7 ans plus tôt, The Host de King Kong Was A Cat s’amuse avec toujours autant de naturel à détraquer du hip-hop en métal (“07. Who Is Now The Host”), transformer de l’électro en punk (“14. Legolizer”), ou encore martyriser du jazz en pop (“06. Jugle”).
Éclectique sans pour autant perdre en cohérence, The Host distille un climat de tension, fil conducteur de l’album, irradiant nos nerfs avec lesquels il joue allégrement (“16. Tombejo”, “08. The Blame”, “13. A Diabolical Trap”).
Pour tous ceux qui aiment écouter de l’electro inclassable, et qui ne jure que par Warp, Ninja Tune et consorts, The Host est fait pour vous !
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King Kong Was A Cat revient piétiner d’un pas lourd les platebandes des genres musicaux pour un album plus rock que le précédent. Et ça dépote ! … King Kong was a Cat est bel et bien un artisan et son album n’en est que plus touchant. BENZINE
Au final, The Host est encore plus puissant et riche que le précédent disque, gagnant peut-être en intensité et même en narration. Là où le précédent avait des airs de BO d’un film imaginaire, The Host est quasiment un film raconté en musique, les images s’imposant presque d’elles-mêmes, quand bien même seront elles différentes selon l’auditeur. FROGGY’S DELIGHT
The Host se montre toujours aussi inclassable, bien que plus rock que par le passé. MOWNO
King Kong Was A Cat revient piétiner d’un pas lourd les platebandes des genres musicaux pour un album plus rock que le précédent. Et ça dépote !
Les chats ne font pas des chiens et Mathieu Lozinguez est à la base, bel et bien, guitariste, qui plus est dans un groupe de (post)-rock instrumental, Mélatonine. Il était donc normal que le Messin revienne à plus d’électricité et de rock dans un disque né sous le signe de la tension. Dans le nouvel album de son projet bis. Avec King Kong was a Cat, Lozinguez s’est non seulement crée un projet bis mais une vraie récréation musicale qui le voit mélanger dans un collage haut en couleur, rock lourd, new wave, electro, hip hop, jazz. Une vraie partouze musicale qui voit Cure, John Carpenter, DJ Shadow et Black Sabbath se mélanger joyeusement. De Nine Inch Nails,, King Kong was a Cat a pris les rythmiques martelées, les guitares tonitruant mais aussi le piano cher à Trent Reznor(through the eyes).
Lozinguez s’amuse, expérimente, revendique un intérêt pour des arts bis (le collage, le film d’horreur) mais pratique la musique avec sérieux, patience et précision.
The Host est ainsi un album particulièrement contrasté, au-delà même cette opposition fun/maîtrise : Lozinguez utilise les machines (sampler, groovebox, synthés) comme matrice centrale de sa musique mais en même temps, il préserve une fragile scie musicale dans cet attirail high tech. King Kong was a Cat est bel et bien un artisan et son album n’en est que plus touchant. Denis Zorgniotti
On avait laissé Lozinguez en 2007 avec le premier album de King Kong Was A Cat et depuis, le temps passant on l’avait un peu oublié, même si ce premier album était une belle réussite qui nous plongeait dans des ambiances electro assez noires évoquant des films de la même couleur.
Le projet King Kong Was A Cat avait cependant refait brièvement surface le temps d’une relecture de quatre de ses titres par Angil (aka Mickaël Mottet) qui avait eu la bonne idée d’y rajouter des textes.
C’est donc une petite surprise que de voir un nouvel album de King King Was A Cat ressortir des cartons de Lozinguez (tête pensante et membre unique du groupe).
Toujours chez We Are Unique! Records, le principal défaut de ce disque est de ne sortir qu’en numérique. Voilà c’est dit, passons au contenu. Si le précédent évoquait volontiers des ambiances de films noirs, celui-ci peut-être plus électrique qu’électro nous rapproche plutôt de films de genre, façon Carpenter, avec des monstres, voire des navettes spatiales. Sur “The Host“, titre de ce nouvel album, on imagine plus facilement que sur le précédent pouvoir rapprocher le travail d’expérimentation sonore de Lozinguez de groupes comme Zombie Zombie par exemple.
Les “chansons” sont hypnotiques, puissantes, denses et noires, mêlant électrique et électro dans un tout totalement cohérent. L’instrument devient l’outil au service du son et non pas présent pour un simple souci de mettre absolument de la guitare ou des samples sur tel ou tel morceau.
Au final, The Host est encore plus puissant et riche que le précédent disque, gagnant peut-être en intensité et même en narration. Là où le précédent avait des airs de BO d’un film imaginaire, The Host est quasiment un film raconté en musique, les images s’imposant presque d’elles-mêmes, quand bien même seront elles différentes selon l’auditeur.
D’ailleurs, cet album reprend l’idée du précédent de glisser des dialogues de films – mais lesquels ? – au sein même des morceaux, à la manière de Microfilm (autre groupe qui sait donner vie à des images par la force de ses morceaux).
Et si Angil veut réitérer l’exploit de mettre en textes certains morceaux qu’il ne se gêne pas, même si l’album a gagné en intensité et laisse moins la place a priori à ce genre d’exercice. A moins qu’une collaboration entre les deux nous offre un jour un album à part entière…
Quoi qu’il en soit, The Host est hautement recommandable donc, même si encore une fois on aurait rêver d’un bel objet disque pour satisfaire totalement notre plaisir d’auditeur, forcément un peu frustré sur ce coup là, d’autant que la pochette est superbe et totalement en phase avec le contenu du disque. David Didier
Fervent adepte des rythmiques alambiquées, de mélodies chaleureuses, et d’ambiances tendues héritées de vieux films d’horreur, King Kong Was a Cat est sur le point de faire son retour, sept ans après un premier opus remarqué. Attendu le 30 juillet chez We Are Unique, son nouvel album ‘The Host’ se montre toujours aussi inclassable, bien que plus rock que par le passé. Sous couvert d’improvisation et d’expérimentation, le hip hop et le métal y entrent en collision, l’electro vient marcher sur les plates bandes du punk, le jazz flirte avec la pop…