L’album de la chanteuse franco-syrienne Zalfa fait glisser le territoire de la chanson pop vers le haut. une dream pop stellaire chargée d’envolées psychédéliques brumeuses ou de textures électroniques puissantes et qui s’annonce d’ores et déjà comme une grande révélation.
Paradoxe apparent : un album à tomber par terre peut dans le même temps défier la gravité ; nous nous en sommes rendus compte dès sa première écoute, et sommes immédiatement tombés amoureux de la musique de Zalfa. Le fait que cette géniale chanteuse (par ailleurs comédienne et réalisatrice) se soit tournée vers nous pour sortir son premier disque, spécifiquement parce qu’elle aimait le travail et l’indépendance de We Are Unique! Records, nous a touché et lui fait honneur.
Ses compositions élégantes, chantées tantôt en arabe, tantôt en anglais, sont tout simplement inouïes – pour un label proche de la vingtaine, ce n’est pas anodin, et c’est plutôt jubilatoire, de sentir que quelque chose de neuf se passe, qu’une artiste arrive avec ses chansons à éclairer une nouvelle facette de ce style musical inépuisable.
L’album de Zalfa invoque en un seul mouvement les vibrations de la scène beyrouthine (Soap Kills, Yasmine Hamdan), l’électricité anglaise (Broadcast, Stereolab), et la saudade flottante des chanteuses expatriées (Nico, la période britannique de Françoise Hardy)… Le tout chanté dans un arabe et un anglais qui s’adressent directement au cœur et au cortex.
Cette présentation serait incomplète sans évoquer Marc Codsi, compagnon de route de Zalfa (production et accompagnement sur scène). Cet épatant multi-instrumentiste a collaboré avec, entre beaucoup d’autres, Jim Jarmusch. On ne va pas vous servir sur un plateau le marronnier de la musique cinégénique, mais nous sommes sûrs qu’à l’écoute de cet album magnifique, l’une de nos plus grandes fiertés en bientôt 20 ans, les images s’afficheront d’elles-mêmes sur votre écran mental. Et ce sera un beau film, croyez-nous.
Mickaël Mottet
Un premier album ambitieux et ambivalent…Impossible de ne pas penser aux maîtres de la dream pop comme Air ou Beach House, aux côtés desquels la chanteuse se peut se hisser sans honte.
TSUGI – coup de pouce de la rédaction
De par sa sensibilité et sa fragilité brumeuse, sa musique possède une touche féminine qui sonne divinement bien à l’oreille. On se laisse facilement emporter par le charme de sa voix et des mélodies échappées de son synthétiseur fragile. Zalfa offre au style dream pop un écrin que l’on ne va pas laisser passer, tant son univers sonore nous enchante.
ABUS DANGEREUX
(…) plein de promesses.
MAGIC
Zalfa évoque tout à la fois les sonorités d’un orient rêvé que celles plus électriques d’une Europe triste de son île fantastique qui nous quitte. « Fi Dam » n’est pas un disque qui s’écoute en dilettante, comme nous pouvons le faire avec le flux pas toujours très renouvelé de la musique contemporaine. Il s’écoute en pleine conscience et en concentration…
A DÉCOUVRIR ABSOLUMENT
Une dream-pop faisant le tour du monde de façon impeccable…Tour à tour lunaire ou céleste, la musique de Zalfa ne laissera personne indifférent en raison de ses textures électroniques brumeuses…la franco-syrienne arrive à sortir des sentiers battus
LES OREILLES CURIEUSES
Il serait réducteur de parler uniquement de dream pop au sujet du premier album de la chanteuse compositrice (mais aussi comédienne) franco-syrienne Zalfa tant les influences qu’elle y insuffle font de cette production un objet musical d’une singularité tout à fait passionnante….Disque rempli de sensibilité, Fi Dam nous ouvre les portes du petit monde fragile et charmant de Zalfa. Vite la suite !
HOP BLOG
Il y a chez Zalfa cette structure progressive sur lequel glisse un chant magnifié par des effets pénétrants, pour un rendu imprégné de jouissances gracieuses. A bord de cette échappée soyeuse, qu’il est bon de voguer !
ADDICT CULTURE
Une musique multiple, occidentales avec parfois quelques arabesques orientales, chantée en langue anglaise ou en langue arabe. Cette musique libre, pleine d’émotions poétiques, indépendante, unique…
FROGGY’S DELIGHT
(…) on sent que Zalfa a un bel avenir musical qui se projette. Donc à suivre de près !
FOUTRAQUE
TSUGI – coup de pouce de la rédaction
Parfois on tombe dans nos mails sur un morceau, un clip ou un artiste qui nous colle à notre chaise. Alors on en parle, tout simplement, comme ici avec Zalfa. Ce sont les “coups de pouce” de la rédac’.
Fascinés par le folklore et la musique syrienne ? Zalfa vous séduira le temps d’un morceau. Cette jeune autrice-compositrice franco-syrienne a dévoilé le 17 mai dernier son tout premier album, Fi dam, enregistré et produit à Beyrouth. A la production, on retrouve Marc Codsi, l’une des figures de l’underground libanais.
Fi dam incarne un premier album ambitieux et ambivalent. Tout d’abord, du fait des chants de Zalfa, qui se font tout autant en anglais qu’en arabe — une langue définitivement faite pour être chantée. Dès “Ma Sar”, immersion dans une pop mêlant inspirations yé-yé et musique électronique. Une formule qui prête au déhanché. D’autres morceaux se démarquent du fait de leur aspect plus stellaire, comme les très beaux “Further North” ou “Lovelier Girls” au synthé très dreamy. Impossible de ne pas penser aux maîtres de la dream pop comme Air ou Beach House, aux côtés desquels la chanteuse se peut se hisser sans honte.
Fière de la polyvalence qui fait l’identité de son album, Zalfa déclare : “Fi Dam a beaucoup de textures qui se heurtent et qui se reflètent aussi. Des couches vaporeuses, aériennes des choses plus tangibles, plus physiques. J’aime la dualité. L’important c’est qu’une chanson n’impose pas une émotion univoque.”
Fi Dam est le premier album de Zalfa, jeune chanteuse et compositrice franco-syrienne. Son métissage, sa musique aérée et son chant mélangent l’orient et l’occident avec un texte tantôt en anglais, tantôt en arabe, sur une musique dream pop qui porte à la mélancolie, au souvenir d’un voyage lointain. Un croisement entre Lali Puna (dont elle a assuré, en compagnie de son collaborateur Marc Codsi, la première partie du concert parisien), Broadcast, mùm, Laik et Death & Vanilla. De par sa sensibilité et sa fragilité brumeuse, sa musique possède une touche féminine qui sonne divinement bien à l’oreille. On se laisse facilement emporter par le charme de sa voix et des mélodies échappées de son synthétiseur fragile. Zalfa offre au style dream pop un écrin que l’on ne va pas laisser passer, tant son univers sonore nous enchante. Laissez-vous flotter avec les perles pop de cette artiste inspirée. PL
Une pochette qui semble avoir été chapardée dans l’atelier de David Lynch, des origines qui ne sont pas sans nous briser le cœur depuis quelques années, et un label qui depuis 20 ans continue à nous bousculer sur nos certitudes, à nous surprendre en se construisant sans aucun plan, juste avec un truc qui bat dans la poitrine et avec les réceptacles de l’épiderme (c’est marrant, mais ici nous avons les mêmes capteurs.).
Il n’en fallait pas plus pour que nous jetions sur l’écoute de ce premier album de Zalfa, chanteuse (réalisatrice et comédienne à ses heures) franco Syrienne, Zalfa évoque tout à la fois les sonorités d’un orient rêvé (Taa) que celles plus électriques d’une Europe triste de son île fantastique qui nous quitte.
« Fi Dam » n’est pas un disque qui s’écoute en dilettante, comme nous pouvons le faire avec le flux pas toujours très renouvelé de la musique contemporaine. Il s’écoute en pleine conscience et en concentration, et c’est à son contact que nous aurons le loisir de quitter l’endroit où nous serons, les chansons comme des appels aux rêves, au dépassement, et toujours avec des étoiles dans la tête, les nuages semblant n’être ici que des moyens locomotions pour mieux scruter les étoiles que le disque colle dans le ciel (vous n’êtes pas là de redescendre après l’écoute de « Lovelier Girls »). Pourtant, les premières secondes de « Ma Sar » pouvaient nous tromper, comme une plongée dans les affres séminales de « What Would Commuty Think « , mais rapidement, il y a quelque chose de tout aussi joyeux que mélancolique qui nous emporte.
Elle, qui touche souvent les expatriés est plus que prégnante sur « Law Ma » qui cache derrière des trouvailles d’arrangement de Marc Codsi (son compagnon) l’évidence d’un lien qui en se resserrant sur un poignet ne voulant pas le lâcher, provoque des blessures (que dire de « Further Now » chanson que nous écouterons des centaines de fois quand la marche s’imposera à nous, celle-ci rythmant parfaitement les mouvements du corps). Au final, nous pourrions parler d’hédonisme en parlant de ce disque, un hédonisme feutré, mais tout autant communicatif (en écoutant « Taa » tout est dit) d’une chaleur qui nous fait souvent défaut, d’une ouverture d’esprit (de frontière) qui ne peut que faire réfléchir en dansant pour piétiner nos pauvres certitudes.
Zalfa nous offre un rêve, vous connaissez un plus beau cadeau ? GdO
Voici une belle découverte qui nous vient tout droit de Beyrouth. Il s’agit de l’auteure-compositrice-interprète franco-syrienne basée à Paris et nommée Zalfa qui nous concocte une dream-pop faisant le tour du monde de façon impeccable, comme le prouve son premier album intitulé Fi Dam.
En compagnie de Marc Codsi, Zalfa sait faire l’écart entre la pop anglaise digne de Broadcast et les accents plus mélodramatiques dignes de la regrettée Nico sur ces huit compositions où l’on voyage entre Beyrouth, Paris et la Grande-Bretagne des années 1960. Fi Dam débute avec le stellaire « Ma Sar » où les influences dream-pop psychédéliques se font sentir tandis que l’interprétation de notre hôtesse brille de mille feux. Et on n’est pas au bout de nos surprises lorsque retentissent « Law Ma », « Taa » et « Hotelier Girls » où elle alterne arabe et anglais avec grâce et justesse.
Tour à tour lunaire ou céleste, la musique de Zalfa ne laissera personne indifférent en raison de ses textures électroniques brumeuses. Que ce soit sur l’interlude instrumental bien hypnotique ou encore sur la conclusion aérienne nommée « Fairmount Summer », la franco-syrienne arrive à sortir des sentiers battus où l’ombre de Françoise Hardy de sa période britannique arrive à planer et à traverser les époques. Note: 8/10
J’avoue que, cette fois-ci, je ne savais pas par quel bout commencer, une amorce qui ne vient pas, la vraie panne sèche en plein désert d’inspiration pour introduire un propos concernant un album qui mérite pourtant une attention toute particulière. J’ai été tenté de me lancer dans une diatribe à l’encontre de l’appellation « world music » tant il est vrai que cette classification grotesque perd illico de sa pertinence si l’on imagine trente secondes un Touareg appréhendant le folklore bigouden. Heureusement, avec Zalfa, la délivrance multiculturelle parait la plus naturelle possible et ce catalogue-là n’est pas un argument pointé.
Quoi qu’il en soit, il s’en est fallu de peu pour que je jette l’éponge avant le gong du premier round (mal)mené par l’artiste franco-syrienne, secoué que j’étais en mes co(r)des par les flottements moyen-orientaux et pop de Ma Sar. Pas que le morceau puisse être hautement critiquable, disons que je le range volontiers sur la pile des introductions peu appropriées, à mon sens, pour charmer l’auditoire en direction du climat plus mystérieux et aérien qui va suivre.
J’allais justement vous vanter la belle série rachetée dès la piste 2 intitulée Law Ma : les pulsations minimales viennent se confronter pacifiquement à quelques fins arpèges mais c’est surtout une voix des plus attendrissantes qui vient accrocher l’oreille. Les mélodies sont rêveuses et le sursaut d’amour à présent au beau fixe si j’en juge à la lecture de mon baromètre sensoriel.
Avec ce premier album Fi Dam, c’est un va-et-vient incessant entre l’anglais et l’arabe, entre le monde des rêves et celui d’une modernité sans borne, une véritable personnalisation des espaces grâce à la jointure des éléments intégrés au tableau. Ainsi, nous pourrons flirter sur une marche saccadée, pour un cheminement assumé et boosté par quelques accords synthétiques rutilants. Le bel éventail viendra nous conduire sur la piste de danses hybrides et syncopées, d’autres ondulations entraînantes permettant de faire monter le mercure malgré une sensation de fraîcheur salvatrice qui prendra petit à petit ses aises sur la seconde partie de l’œuvre. Les douces caresses basculent alors dans une transe électronique d’abord légère puis soutenue (et inversement, jusqu’à plus soif).
On notera l’apport indéniable de Marc Codsi, producteur et compagnon de route de la conteuse, également comédienne à ses heures perdues. Le résultat de leur duo est sans appel, c’est un vrai plaisir qui, par séquences, parvient à bouleverser la donne. J’en veux pour illustration les échos éthérés d’Interlude qui, contrairement à ce que son appellation pouvait présumer, ose les développements de scintillements sublimes, en prouesses qui chutent instantanément histoire de déclencher le vertige.
De manière encore plus frappante, c’est Lovelier Girls (un clin d’œil vers Beach House ?) qui s’expose et fait la nique aux pâles braconniers du genre. Il y chez Zalfa cette structure progressive sur lequel glisse un chant magnifié par des effets pénétrants, pour un rendu imprégné de jouissances gracieuses. A bord de cette échappée soyeuse, qu’il est bon de voguer !
Réalisé à Beyrouth en plein été 2017, Fi Dam est à présent sur nos côtes. Ivlo Dark
Zalfa est une chanteuse, comédienne et cinéaste franco-syrienne. On pourrait rapidement qualifier Fi Dam son premier album réalisé avec Marc Codsi (Scrambled Eggs, Lumi) et sa musique de dream pop.
Mais plus que rêveuse elle est voyageuse. Elle est spirituelle ou sensuelle, lancinante et parfois même introspective. Une musique dominée par des atmosphères, une sensibilité à fleur de peau, des vibrations, un sens des strates, des textures des lignes mélodiques, des suites harmoniques et du phrasé, où les frontières esthétiques (rock, pop, psychédélisme ou électro) et temporelles (quelques réminiscences 60’s mais dans quelque chose d’absolument contemporain) sont tenues.
Une musique multiple, occidentales avec parfois quelques arabesques orientales, chantée en langue anglaise ou en langue arabe. Cette musique libre, pleine d’émotions poétiques, indépendante, unique est aussi la parfaite synecdoque d’un label toujours aussi intéressant ! Le Noise (Jérôme Gillet)
Interview de Zalfa avec le blog La Parisienne Life.
Le morceau Lovelier Girls à télécharger sur le volume 48 des compilations du webzine A Découvrir Absolument
Diffusion du morceau Law Ma sur l’émission Tout nouveau, tout fip sur la radio FIP
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