Enregistré au studio stéphanois Ohmnibus avec le fidèle et talentueux Greg Aliot, ce maxi repose sur un travail de confiance avec un nouvel intervenant, le directeur artistique Ives Grimonprez (entendu aux manettes du premier album de Raymonde Howard).
Pas si nouveau, en fait. C’est avec Ives que Mickaël Mottet enregistrait ses premières démos à son arrivée à Saint-Etienne, en 1996. Les deux amis s’étaient promis de collaborer à nouveau : l’enregistrement, le mixage et le mastering de ces quatre nouvelles compositions étaient l’occasion idéale pour Grimonprez de bousculer les habitudes du groupe, Mottet et sa bande l’encourageant à être interventionniste.
Outre les références que le groupe assume depuis toujours (Broadcast, Why?, Pavement), vous entendrez peut-être dans ces quatre chansons des clins d’œil au rap abstrait de Kill the Vultures ou au rock intelligent des Breeders.
Dans la lignée de l’aspect brut de l’album “NOW”, en rupture avec ce que l’orchestre pop avait produit jusqu’alors tout en le digérant adroitement, le maxi ANGIL AND THE FUCKING HIDDENTRACKS est sorti uniquement en numérique et en vinyle 25 cm (toujours illustré par Guillaume Long), notamment grâce aux souscripteurs de Microcultures.
“Angil s’impose une fois de plus comme… qui ? quoi ? Un sacré numéro, un artiste, une perle rare. Oui, tout ça. ” POPNEWS
« Cet EP, qui dévoile sûrement ce qui devrait être le beau futur d’Angil and The Hiddentracks, montre tout le talent de la formation pour l’écriture de chansons oscillant entre les genres et les formes, jouant entre jazz, pop et rock aux arrangements aussi feutrés que malins et aux paroles intelligentes et ingénieuses. » – FROGGY’S DELIGHT
« Un an après l’éclaté et épatant Now, Angil And The Hiddentracks revient avec un EP au titre défouloir, Angil And The Fucking Hiddentracks. » – MAGIC!
« Avec un son Lo-Fi, une facture intimiste et une orchestration beatlesque, ce maxi 4 titres donne un avant-goût de ce que pourrait être le prochain long de la formation, résolument plus rock. » – MILLEFEUILLE
« Un des préférés de Benzinemag revient avec quatre inédits et son groupe rebaptisé pour la circonstance the Fucking Hiddentracks.L’occasion de juger sur pièce l’étendu du talent des Stéphanois pour s’approprier des gimmicks du rock et en faire leur chose à eux. » – BENZINE
« On retrouve une fois encore ce son chaleureux et la patte Angil avec ce mélange harmonieux entre des sonorités électriques rugueuses et d’autres, plus cuivrées, plus boisées, pour un résultat là encore convaincant. » – POP REVUE EXPRESS
« Avec des références aussi diverses que le rap narratif ou le rock de Broadcast, Why?, Pavement,.. (auxquels on les compare) en passant par des moments de pop minimaliste, ce 4 titres a quelque chose de très rafraîchissant en ces temps de canicule estivale. » – MUZZART
« Angil, qui ne compte pas moins de neuf musiciens, décide de passer à la vitesse supérieure. » – DISCORDANCE
« Cinquième volet combinant le paradoxe de s’offrir une production ascétique et des idées luxuriantes. » MOWNO
« Peut être est-ce leur alchimie, leur rencontre si étonnante qui fait d’Angil un nom qui sonne direct comme un gage de qualité. » – À DÉCOUVRIR ABSOLUMENT
L’un des nombreux charmes de la musique d’Angil et ses Hiddentracks, c’est la remise à plat de tout ce qui a été fait avant. La créativité est le maître-mot de la formation, et le résultat de ces quatre titres est une fois de plus terriblement séduisant. Il est tout d’abord porté par le jeu incroyable de Flavien à la batterie, qui donne un rythme toujours un peu bancal, surprenant, sur lequel le phrasé de Mickaël Mottet vient s’appuyer avec naturel. Celui-ci pourtant passe d’un registre à l’autre au gré des chansons, de la punchline qui tue sur « Ideas » (« Pleasure should be the center of gravity of all things ») et son groove chancelant à la (presque) pop verdoyante de « I Need an Enemy ». Tout en sobriété, avec le renfort discret d’Hiddentracks qui festoient dans l’ombre, sur le subtil « Cope » et « Pure Mathematics », Angil s’impose une fois de plus comme… qui ? quoi ? Un sacré numéro, un artiste, une perle rare. Oui, tout ça. Mickaël Choisi
Dans le sillage de Now, cinquième volet combinant le paradoxe de s’offrir une production ascétique et des idées luxuriantes, les Stéphanois reviennent le temps d’un court EP, synonyme de retrouvailles avec Greg Alliot (déjà réalisateur du premier Raymonde Howard). Si l’exercice diffère, ne serait-ce que par sa brièveté plus propice à la spontanéité et à la décontraction, ce nouveau maxi d’Angil & The Fucking Hiddentracks n’est pas sans dessiner de nombreuses similitudes avec son prédécesseur.
En effet, il y a un an, l’épure de »Now » marquait une rupture radicale avec The And dont l’orchestration était particulièrement dense. Aujourd’hui, ces quatre nouveaux titres soulignent cette nouvelle direction, laissant place nette à la voix de Mickaël Mottet. Comme à son habitude, cette dernière se fait polymorphe, alternant lyrisme et scansion, comme pour mieux dessiner son éternelle schizophrénie, traduite par cet écartèlement entre le jazz, l’abstract hip-hop et l’indie-pop.
Surtout, malgré une mélancolie toujours présente, ce nouvel EP semble avant tout être le fruit d’une joyeuse cour de récréation durant laquelle l’auteur, son groupe et le directeur artistique, prirent un malin plaisir à revisiter par quelques ingénieux bricolages des couleurs depuis toujours présentes dans leur discographie. Les arrangements se font discrets, quelques cordes ou cuivres apparaissent ici ou là, pour mieux agrémenter de sporadiques coups de folie de chansons abstraites d’artifice.
De fait, la clique de Saint-Etienne revient à l’essence même de son travail: tisser de belles chansons pop à l’aide de peu de choses, en mariant sans complexe des références d’apparence fort éloignées. La fébrilité factice de ces compositions ô combien maîtrisées est aussi l’une de ses premières qualités, tant le groupe – toujours sur la corde raide – a la faculté d’atteindre régulièrement des sommets d’émotion ( »Cope ») avec une humilité désarmante. Sans faire d’esclandre, Angil sort de somptueux disques et nous apparaît essentiel, même le temps d’un (trop) court EP. Jérémy Le Bescont
Angil and The Hiddentracks est de retour un an après le superbe Now sous la forme d’un EP, sorti grâce aux souscriptions sur le site Microcultures et illustré par Guillaume Long, que l’on trouvera soit en format vinyle en édition limitée ou en version numérique.
Plus brut, plus rock, plus sec que son prédécesseur, The Hiddentracks deviennent même pour l’occasion The Fucking Hiddentracks, mais pas moins pop, cet EP marque les retrouvailles entre le groupe Stéphanois et le directeur artistique Greg Aliot.
L’envie de se retrouver et de retravailler ensemble leur tenait à cœur, le mixage et le mastering de cet EP était l’occasion rêvée. Et puis c’était peut-être aussi le bon moment pour Mickaël Mottet et sa troupe de bousculer leurs habitudes. Cet EP est quelque part la suite logique de Now, dans son aspect brut, et toujours en rupture avec ce que le groupe avait fait auparavant notamment sur The And. Si l’on retrouve les références majeures : Broadcast, Pavement ou Why ?, d’autres influences viennent s’ajouter comme The Breeders ou l’abstract hip-hop de Kill The Vultures.
Surtout cet EP, qui dévoile sûrement ce qui devrait être le beau futur d’Angil and The Hiddentracks, montre tout le talent de la formation pour l’écriture de chansons oscillant entre les genres et les formes, exigeantes mais accessibles, jouant entre jazz, pop et rock aux arrangements aussi feutrés (quoi que) que malins et aux paroles intelligentes et ingénieuses (rappelez-vous ou découvrez rapidement Oulipo Saliva sorti en 2007).
On ne pourra seulement reprocher à cet EP de n’être justement qu’un EP, parce que des chansons de la trempe de l’envoûtant et sombre “Cope“, de l’électrique Ideas ou du très Bowienien “I Need an Enemy“, on en redemande encore et encore ! Le Noise (Jérôme Gillet)
Après Now qui avait mis tout le monde d’accord, Angil nous revient pour un ep quatre titres à chroniquer absolument !
Un bonheur de chroniqueur ça d’ailleurs : retrouver une nouvelle sortie d’un groupe qu’on a adoré. D’ailleurs, Now était une de mes premières chroniques, j’étais fébrile, j’avais peur de ne pas bien décrire chaque aspect de cette musique aux diverses dimensions, tellement à part, jouant pourtant avec des codes qui évoquent à tous. Peut être est-ce leur alchimie, leur rencontre si étonnante qui fait d’Angil un nom qui sonne direct comme un gage de qualité.
“Ideas” commence par une guitare saturée ponctuant le temps, le chant entre, le tout très dépouillé, puis vient la batterie…Encore une fois, Angil nous montre que quoiqu’il fasse il y a une classe qui s’en dégage. Référence directe à Kill The Vultures dans les paroles et dans le groove du chant excellent. Mais aussi petite réminiscence de The John Venture, magnifique pas de côté qu’il vous faudra découvrir, chers lecteurs. Quand les arrangements arrivent, je m’émerveille de l’audace et de la beauté du résultat, avec toujours cette guitare dans le fond. J’aime ce côté unique, franchement qui aurait pensé à faire ça comme ça ?
“Pure mathematics” est une équation à plusieurs inconnues telles qu’on les aime, au raisonnement alambiqué mais au résultat clair et sans appel. Un petit chef d’œuvre aux reliefs rock.
“Cope” quant à lui est un beau morceau lent, la mélodie très épurée se complètant sur la longueur avec le reste du groupe. En passant par ces phases presque vides, on se rend parfaitement compte de l’importance qu’a l’ensemble. Je dirais même que l’un nourrit l’autre, créant de petits pics d’émotions jusqu’à la fin. Vers 2mn40 on a ce côté de fanfare triste et perdue jouant sa nostalgie, illustrant musicalement le texte. Une teinte vieux jazz, genre orchestre d’Europe de l’Est en train d’écumer sa tristesse sur un quai de gare à Chicago lors des années folles. Oui, c’est ce que ça m’évoque…sans limite d’espace ni de temps, une rencontre improbable.
“I need a enemy” est musicalement très positif, aux allures pop de jour de beau temps, qu’on croirait échappé d’un londonien. Encore une fois les arrangements sont parfaits et parcimonieux, les harmonies vocales aussi. Un ep bienvenu qui montre qu’Angil a beaucoup d’horizons qui l’attirent. Sorti uniquement en vinyle (10″ a 250 ex, sniff je m’y suis pris trop tard) et déjà sold out, il vous reste heureusement internet pour écouter.
Et forcément à la fin on ne peut qu’espérer une suite très prochainement, sachant déjà qu’elle sera une surprise. Et encore bravo à Microcultures pour avoir su comme à son habitude planter là où il fallait ! Barclau
Émission spéciale sur Le Mouv.
Session vidéo pour Citazine et Pop News.
Session radio pour Planète Claire sur Aligre FM.
Session vidéo pour Froggy’s Delight.
Article sur Alter1fo.com au sujet de la soirée concert organisée en septembre 2013 par Kfuel, Freeson et L’Avant-Scène avec le groupe et Dotsy Dot.
Interview avec le webzine Pinkushion.
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