Truelove $ Day est le 3eme album de Michael Wookey pour notre label. Son titre est emprunté à une photo que l’une de ses amies d’enfance a prise quand ils avaient 16 ans. La photo est restée encadrée sur un mur dans ses appartements successifs de Londres puis Paris pendant plus de 22 ans. Sur la photo n&b trône une porte, mystérieuse, probablement à l’arrière d’une boutique, où est graphée cette formule énigmatique. Après plusieurs albums Michael s’est senti suffisamment libre pour faire appel à ce moment de sa vie où il a eu 16 ans.
Hollywood Hex, son précédent album sorti en Mars 2018 a été très bien reçu par les médias nationaux et par ses fans. Michael et son groupe de scène ont notamment été invités à se produire en live pour deux chansons sur l’antenne de la première radio du pays France Inter dans l’émission le Nouveau Rendez-Vous, mais aussi en interview dans l’émission Grand Soir de RTL. L’artiste s’est produit sur plusieurs scènes française et a réalisé une belle tournée Italienne de plus d’une vingtaine de dates au mois de Décembre 2018. Dès le début de l’année 2019, Michael s’est remis à l’écriture de nouveaux titres. Entre plusieurs dates de concerts où il accompagna son amie Pauline Dupuy et son projet Contrebrassens, et plusieurs séjours à l’étranger (son Angleterre natale, l’Islande de ses amis, l’Israël de son amoureuse…), Michael Wookey a réussi à composer 11 nouveaux titres à la fois puissants et personnels, aux tonalités intimistes tout en restant suffisamment orchestrés pour que l’auditeur puisse facilement se laisser happer par la beauté des mélodies.
« Les chansons de cet album sont plus directes que celles de mes précédents disques, même si elles évoquent quand même certains sujets avec profondeur. Elles sont surtout plus libres. Moins prisonnières des thèmes que je cherche en général à aborder avec ma musique. Je parle de sujets toujours aussi importants pour moi comme ceux des précédents albums, mais qui sont moins douloureux. On trouve donc plus de légèreté dans des chansons comme Rock Me » et Get Gone qui parlent simplement du bon temps (good vibrations) d’une nouvelle histoire d’amour, pourquoi ne devrais-je pas m’autoriser à parler de ça dans une chanson ?
Pour ce nouvel album, j’ai décidé pour la première fois de faire confiance à l’avis extérieur d’un producteur : Peter Lyons (du groupe anglais Peter and Kerry), qui est un ami d’enfance, et qui suit mes désirs musicaux depuis mes débuts et m’a souvent aidé à enregistrer mes précédents disques. J’ai souhaité une production plus simple pour cet album , avec des arrangements bruts, “3 legged tables” comme on dirait dans ma langue natale, c’est-à-dire sans superflu. Une simple section rythmique batterie/basse à la base, puis juste quelques guitares/claviers, mais qui laissent suffisamment d’espace pour mettre en avant ma voix, mes paroles et les histoires que j’ai envie de raconter. Je n’ai donc volontairement pas intégré d’orchestration avec des grosses nappes, pour ne pas tomber dans un travail de texture. »
Dans la continuité mélodique de Submarine Dreams et Hollywood Hex, à la fois touchant et terriblement humain, Truelove $ day est une nouvelle confirmation du talent exceptionnel de Michael Wookey et de son potentiel à toucher un jour le grand public avec ses chansons universelles.
Il s’exhale de ses mélodies soignées un parfum onirique, doux et feutré…Une raffinée petite boîte à bijoux
LE MONDE
Truelove $ Day démontre surtout à quel point Michael Wookey est un interprète émouvant.
MAGIC Revue Pop Moderne
Aucune raison de bouder l’excellent TrueLove $ Day…emballant album.
L’ALSACE
Un talent de songwriting au-dessus de la mêlée et un sens mélodique saisissant
HOME COOKING SHARE
(…) ce qui frappe instantanément sur « Truelove $ Day », c’est cette volonté de proposer une création à la fois sobre et intense
ZICAZIC
(…) un « Truelove $ Day » de haute volée (…)
À DÉCOUVRIR ABSOLUMENT
Le nouvel album de Michael Wookey confirme une fois de plus le talent du bonhomme qui nous ensorcelle tout au long
LES OREILLES CURIEUSES
Envoûtant, poignant, gorgé d’émotion, cette pop est à la fois puissante et intime, délicate et dévastatrice.
LA DÉPÊCHE DU MIDI
Le Blues de Michael Wookey est quelque peu baroque. Un rien décalé, marqué par ce pas de côté qui le rend différent, attachant, provoquant et sensible à la fois. Presque pop….Une réussite.
ROCK MADE IN FRANCE
Un disque plus lumineux mais avec sa part de sombre, de mystérieux, de venimeux presque, de fragilité….un équilibre, une élégance dans cette musique enveloppée de velours, une musique claire, qui parle directement à l’auditeur.
FROGGY’S DELIGHT
Une discographie brillante, explosant les bienséances de la pop pour la propulser dans un univers barré, où se mêlent instruments atypiques, néo blues, rock et hip hop rendus indéfinissables, mélodies d’orfèvres et sales descentes.
INDIEPOPROCK
Un mélange de Pop folk dans des morceaux assez tranquilles, pleins de charme et de mélancolie.
BENZINE
TrueLove $ Day est un choc à la découverte des onze pistes somptueuses, occasionnellement sublimes ! … une sorte d’absolue perfection dans un espèce de registre pop-soul-folk qu’on pourrait croire usé jusqu’à la moelle osseuse…Potentiel énorme pour chansons universelles, vous allez en entendre parler longtemps !
BREAK MUSICAL
Partagé entre Paris, Londres et Tel-Aviv, le Britannique Michael Wookey jongle aussi avec ses activités de songwriter pop, de compositeur de musiques de films, et diverses collaborations. Dont l’une des plus mémorables est une commande pour le ministère de la culture en 2013, où il dirigea au Théâtre du Châtelet le Toy Orchestra, un orchestre de trente pianos-jouets. Sur les chansons de son sixième long format solo (et troisième pour le label parisien We Are Unique !), le musicien fétichiste laisse libre cours à sa passion pour les étranges claviers anciens, tels le Wurlitzer, le Celesta, le Mellotron, le Philicorda, l’Optigan… De fait, il s’exhale de ses mélodies soignées un parfum onirique, doux et feutré (Scarecrow, la mélancolie distinguée de My Handsome Father, Oxford Bella teinté de soul). On pense à la pop folk fantomatique de Timber Timbre sur Get Gone, les mini-symphonies de Grandaddy sur Can I Keep You avec ses synthés lo-fi, ainsi que sur Show Me What You Got et ses guitares saturées dégingandées. Une raffinée petite boîte à bijoux. Franck Colombani
MAGIC REVUE POP MODERNE – 27 Octobre 2022
Anglais exilé en France, Michael Wookey a signé plusieurs bandes originales, collaboré avec la chanteuse et contrebassiste Pauline Dupuy pour Contrebrassens, un projet de relecture de l’oeuvre du fameux Sétois, ou encore dirigé un orchestre de trente toy pianos pour, entre autres, une reprise de Smells Like Teen Spirit – la vidéo sur YouTube vaut le détour ! Il est aussi l’auteur de plusieurs albums solo, qui lorgnaient parfois un style cabaret déglingué. Ce troisième disque signé pour le label We Are Unique! est beaucoup plus conventionnel dans sa facture. Pop et folk, délicatement arrangé, plein d’inventivité dans la production (violons, clari-nette et clochettes mais aussi quelques sonorités plus bizarres), Truelove $ Day démontre surtout à quel point Michael Wookey est un interprète émouvant. Sa voix dégage une chaleur touchante, qu’elle parte dans de délicats aigus ou se transforme en feulement soul (la sensuelle Oxford Bella). Des titres comme Show Me What You Got, My Handsome Father et Rock Me accro-chent immédiatement l’oreille. Par moments, Michael Wookey évoque un Rufus Wainwright moins extrava-gant ; il fait surtout penser à un autre Canadien, Patrick Watson. Qu’on ne s’y trompe pas, Michael Wookey ne singe personne. Au contraire, ce disque se révèle une belle surprise pour ceux qui aiment les chansons romantiques et délicates. Philippe Mathé
On suit Michael Wookey depuis 2016 et Wild And Weary, qui était déjà le cinquième album de ce songwriter originaire de Southampton, installé à Paris depuis 2007 et désormais soutenu par un label français. Aucune raison de bouder l’excellent TrueLove $ Day (formule énigmatique immortalisée sur une photo conservée depuis l’adolescence), sorti cet automne, quatre ans après Hollywood Hex, qu’on avait également adoré. Wookey livre ici une nouvelle collection de chan-sons mélodieuses, variant les atmosphères, mais la production, confiée à son ami d’enfance Peter Lyons (du groupe Peter and Kerry), s’avère cette fois plus sobre, plus brute, mettant plus que jamais en avant la voix du chanteur. Celle-ci se fait grave et mordante sur les titres les plus nerveux (Scarecrow, Go Drink Coffee…), monte dans les aigus pour des moments de séduction très soul (First Time Caller, le planant Rock Me, qui n’est pas sans rappeler le Canadien Patrick Watson, le superbe Oxford Bella). On a immédiatement accroché à Can I Keep You, avec son gimmick de clavier sautillant, son alternance de parlé-chanté proche du hip-hop et de refrain solaire, ou encore à l’ambiance de western fantomatique de Goodbye Horses, qui conclut cet emballant album. 0.Br.
Un talent de songwriting au-dessus de la muée et un sens mélodique saisissant : la patte Michael Wookey continue de s’étaler, album après album. Voici déjà son troisième qui s’annonce rapidement. Porté par un single profondément puissant, aux guitares ravageuses et à la mélancolie tenace.
Né à Southampton, Michael Wookey a élu domicile à Paris depuis des année et c’est depuis notre capitale qu’il mène une carrière internationale faite d’albums personnels mais aussi de collaborations, la plus récente étant sans doute celle avec Pauline Dupuy sur son projet « Contrebrassens ». Auteur et compositeur, l’artiste a également pour habitude de fabriquer les instruments avec lesquels il propose au public une pop à la fois insolite et lumineuse. Inscrite dans le prolongement de ses deux précédents albums sortis chez We Are Unique!, « Submarine Dreams » et « Hollywood Hex », la troisième sortie de Wookey sur le label français se pare cette fois de beaucoup de simplicité, se contentant d’une section rythmique bien en phase et de quelques guitares ou claviers pour porter une voix pleine de relief et les histoires qu’elle raconte. On y croisera aussi à l’occasion des voix invitées, un violon, une clarinette et quelques autres cloches ou sonorités organiques, mais ce qui frappe instantanément sur « Truelove $ Day », c’est cette volonté de proposer une création à la fois sobre et intense, des chansons directes qui n’en renoncent pas pour autant à évoquer à l’occasion des sujets profonds. Produit par Peter Lyons du groupe Peter And Kerry, l’album ne s’encombre pas d’effets ou d’arrangements inutiles et s’attache à aller droit au but avec des morceaux qui percutent, des pièces originales comme « Scarecrow », « My Handsome Father », « Rock Me », « Get Gone », « Can I Keep You » ou « Oxford Bella », des titres qui s’inscrivent parfaitement dans ce que l’on peut taxer d’esthétique à la Wookey, véritable marque de fabrique d’un artiste que l’on appréciera autant dans la platine qu’à la scène. Et si vous vous demandez pourquoi l’album s’appelle « Truelove $ Day », c’est simplement une allusion à une photo prise par une amie d’enfance de l’artiste lorsqu’ils avaient seize ans, cliché qui le suit depuis toutes ces années et sur lequel figure cette formule quelque peu étrange … A découvrir dans les bacs le 28 octobre ! Fred Delforge
Certains objets nous suivent toute notre vie, nous les conservons sans trop savoir pourquoi, d’un déménagement l’autre, de métamorphoses en bilans contrastés, dans la lumière tombante parfois ils s’illustrent au détour d’un regard distrait, d’une prise de conscience impromptue, d’un monologue intérieur stérile, jusqu’à que leur essence nous rappelle à quel point le temps passe vite. Il en va ainsi de cette photographie en noir et blanc qui illustre la pochette du nouvel album de Michael Wookey : de l’adolescence à l’âge d’homme, de murs en murs, de Londres à Paris, 22 années durant elle a accompagné le natif de Southampton dans ses pérégrinations – premières chansons à l’âge de 15 ans, orchestre de toy-pianos, albums enregistrés avec l’aide des Hiddentracks, participation au projet Contrebrassens et musique de film (« Brochet, comme le poisson ») : cette belle maturité infuse un « Truelove $ Day » de haute volée, enregistré avec l’aide de Peter Lyons (Peter and Kerry), qui saura laisser toute latitude aux respirations d’un album mélancolique et sans fioritures.
Dès les premières mesures de « First Time Caller », la voix saisissante de Michael Wookey, suave à souhait, mais sans esbroufe, entre Jeff Buckley et Chris Garneau, se déploie avec grâce sur une magnifique ballade soul hantée, que l’on voudrait ne jamais voir se terminer. Tout au long des onze titres de « Truelove $ Day », ce guide à la main si douce nous mènera de climats vaporeux en chansons plus enlevées, telle ce « Scarecrow » minimalistiquement new-wave, qui rappelle à quel point The The nous manque. Si le mood est bleu, bleu entre chien et loup, ce nouvel album irradie un bien-être manifeste : peut-être est-ce l’amour retrouvé (« Get Gone »), peut-être est-ce la paix avec le passé (« My Handsome Father »), peut-être est-ce la perspective d’aller à la rencontre d’un public sevré de beauté psychédélique (« Show Me What You Got »), que sans nul doute « Truelove $ Day » saura nourrir, ne serait-ce que parce que le mini-tube « Can I Keep You » va cet hiver squatter les ondes radio de vos cœurs attendris – tant d’aisance mérite une récompense ! Alix de Stermalia
En 2018, Michael Wookey nous avait envoûté avec son dernier album en date du nom de Hollywood Hex (chroniqué ici). L’artiste britannique nous avait donné une grande leçon de pop baroque moderne qui lui a permis d’avoir une nouvelle stature sur la scène. Quatre années plus tard, il fait son grand retour avec son successeur intitulé Truelove $ Day.
Un peu de bienveillance musicale ne fait pas de mal pour cette nouvelle livraison discographique. Avec Truelove $ Day, Michael Wookey enfile son beau costume de crooner sensible et cabossé avec cette pop baroque absolument féérique qui fait effet sur des splendides compositions telles que l’introduction nommée « First Time Caller » avant de laisser place à de voluptueux arrangements à l’image de « Scarecrow » ou bien encore de « My Handsome Father » et de « Rock Me » définitivement irrésistibles.
Le nouvel album de Michael Wookey confirme une fois de plus le talent du bonhomme qui nous ensorcelle tout au long. Que ce soit sur « Show Me What You Got » ou sur « Can I Keep You », le musicien britannique continue de repousser les limites avant d’atteindre le sommet de sa créativité avec « Oxford Bella » et la gracieuse conclusion intitulée « Goodbye Horses ». Avec Truelove $ Day, l’aura du crooner des temps modernes rayonne encore plus.
Note: 7.5/10
Michael Wookey est anglais : il a grandi à Southampton. Il a écrit ses premières chansons à 15 ans avec une guitare et un harmonium… chiné à l’Armée du Salut. Il est remarqué en 2008 pour la qualité de ses chansons autant que pour ses instruments jouets, qu’il fabrique lui-même. Envoûtant et poignant son premier album, « Submarine Dreams » est également le premier album à sortir pour le label « We Are Unique ! » et avec un groupe, les Hiddentracks, qu’il partage avec un autre artiste « Unique », Angil. Le disque est très favorablement accueilli, comme le suivant, « Hol-lywood Hex », qu’il enregistre après avoir signé la musique du film « Laetitia », de Julie Talon en 2017. Son nouvel opus « Truelove $ Day » sortira le 28 octobre et c’est peu dire que cet album est réussi. Envoûtant, poignant, gorgé d’émotion, cette pop est à la fois puissante et intime, délicate et dévastatrice. Yves Gabay
Parisien depuis plus de 20 ans, l’anglais Michael Wookey présente son dernier album aussi intime que blues et baroque.
Le Blues de Michael Wookey est quelque peu baroque. Un rien décalé, marqué par ce pas de côté qui le rend différent, attachant, provoquant et sensible à la fois. Presque pop. Il faut dire que ce septième album du petit gars de Southampton – mais basé à Paris depuis 22 ans – ne s’embarrasse pas d’artifices inutiles : basse, batterie et quelques guitares et claviers pour adoucir l’ensemble et laisser plus de place au chant. On aime ces silences sans embarras qui donnent du relief autant qu’ils laissent planer une bonne dose d’errance naturelle. Les compositions du Monsieur permettent ces incursions dans un monde féerique où la lumière ressemble à du Soulages : aussi noire que brillante. Même la pochette de l’album donne cette impression de musique volée. Ce qu’illustre un peu la photo de la pochette prise par un ami d’enfance alors que l’artiste n’avait que 16 ans. Cependant, pour la première fois, Michael Wookey s’appuie sur un producteur extérieur pour changer d’angle et bousculer certaines habitudes. Il s’agit – là encore – d’un ami d’enfance, Peter Lyons du groupe anglais Peter and Kerry. Il réussit à comprendre les désirs de l’artiste sans dénaturer son propos. Une réussite. Hervé Devallan
Il y a quelque chose chez Michael Wookey de l’ordre de l’artisan, dans sa manière de façonner, travailler sa musique pop, l’utilisation d’une technique traditionnelle, du travail manuel. Dans sa façon aussi de faire évoluer son art, tout en respectant son travail passé. Doucement donc, le musicien anglais (mais si français…) fait évoluer sa musique, gagnant encore en rondeur, s’éloignant d’un certain « bricolage » ce qui n’a rien de péjoratif ici, qui est pourtant l’une de ses marques de fabrique, dans la continuité du déjà très beau Hollywood Hex (sorti en 2018).
Ce Truelove $ Day est un disque plus lumineux mais avec sa part de sombre, de mystérieux, de venimeux presque, de fragilité. En cela le noir et blanc de la pochette lui va bien. Cela fonctionne aussi, niveau couleurs, pour le côté intemporel de cette musique qui se veut selon son auteur sans superflu. Un soin est quand même porté à la production signée Peter Lyons du groupe Peter and Kerry (également aux claviers…) et aux arrangements (avec Quentin Gouraud à la guitare, Eugene Feygelson au violon, Christophe Millot à la clarinette, Sarah Gill à la scie musicale, Marion Neira et Nadin Thielemann aux chœurs). Angil n’est pas loin (les ramifications avec l’ami Mickaël Mottet et ses Hiddentracks sont nombreuses).
Il y a un équilibre, une élégance dans cette musique enveloppée de velours, une musique claire, qui parle directement à l’auditeur. En ces temps un peu moroses, ce genre de disque assumé de telle manière, est totalement pertinent. Le Noise (Jérôme Gillet)
Avec « TrueLove $ Day », Michael Wookey signe son album le plus accessible à ce jour. Celui, en tout cas, qui éclaire avec le plus d’évidence sa capacité à écrire des chansons pop salement amochées mais toujours belles. Si le musicien avoue qu’il s’agit de son disque le plus léger, le plus mélodique, il demeure habité par un vague à l’âme paradoxal.
Une mélancolie entraînante à l’élégance cabossée qui fait tout le charme de l’univers de Michael Wookey. A l’instar de celui, dans un registre différent, de Baxter Dury. Si « TrueLove $ Day » s’illustre brillamment s’est aussi par sa diversité, reflétant une palette de sentiments plus riche, des couleurs musicales sans doute plus nombreuses. Alors que les chansons sont, dans le même mouvement, plus simples, plus immédiates.
Au fil des écoutes, on se laisse porter par des morceaux crève-cœurs, à la beauté renversante – on pense à « Get Gone » ou à « Goodbye Horses » -. Autant de magnifiques pièces, au milieu d’une énergie rassénérante. Un disque à l’humanité contagieuse, composé pour s’inscrire également dans le temps, et se poser comme une oeuvre intemporelle et bienfaitrice sur nos blessures. Yan Kouton
On ne sait pas s’il y a un son We Are Unique! Records, mais une chose est sûre, à l’écoute du nouvel album du chanteur et multi-instrumentiste Michael Wookey, on y retrouve en partie ce que l’on aime chez les artistes du label toulousain et surtout que l’on avait aimé sur le très beau Hollywood Hex paru en 2018. Truelove $ Day c’est un mélange de Pop folk dans des morceaux assez tranquilles, pleins de charme et de mélancolie. Benoît Richard
J’aime généralement trouver dans la musique la stimulation des sensations, celles du corps, de l’esprit, de l’âme toute entière, celles de toutes les ivresses, celles des sentiments qui cognent, avec quelques zestes d’érotisme pourquoi pas. Parce qu’à force de tenter, on touche çà et là quelques traces de ce que l’on peut appeler la Beauté musicale. D’une beauté enivrante, comme la pop sensuelle du nouvel et troisième album de Michael Wookey qui vient de paraître.
TrueLove $ Day est un choc à la découverte des onze pistes somptueuses, occasionnellement sublimes ! Je ne sais pas si l’artiste britannique qui vit à Paris invente ou réinvente quelque chose de particulier avec cet album, mais j’ai la sensation qu’il représente une sorte d’absolue perfection dans un espèce de registre pop-soul-folk qu’on pourrait croire usé jusqu’à la moelle osseuse. Je pense avoir déjà entendu des morceaux criant de sensualité, je pourrais sans réfléchir nommer quelqu’un comme Marvin Gaye (facile), mais je ne crois pas avoir déjà entendu un album entier hurlant de sensualité si lumineuse. Mais je n’ai sûrement pas écouté les albums qu’il fallait. En tout cas j’ai très bien écouté ce TrueLove $ Day, dans tous les sens, dans toutes les positions, dans toutes les situations. Et le constat est sans appel : entre sonorités soyeuses au cœur desquelles on a envie de se lover, et mélodies efficaces qui collent à la peau, il est impossible de ne pas succomber. Je suis amoureux, de qui ? de quoi ? je ne sais pas vraiment mais, du comment ça je sais. C’est ce ravissement exquis qui envahit du premier au dernier titre sans relâche. Faites l’effort de vous allonger, de mettre un casque sur les oreilles et de vous laissez envahir par First Time Caller pour commencer. C’est beau, oui c’est beau ! C’est touchant et terriblement humain ! C’est léger, c’est envoûtant. La voix est envoûtante, les mélodies pénétrantes. Je pense à Ruled by You, où les deux s’accordent à merveille, pour ne faire qu’une ambiance. Le genre de morceau où je ferme les yeux et je perds contrôle. La même chose pour Rock Me qui est un peu plus rythmée ou la très belle et imagée Get One, jusqu’à la claque Show Me What You Got. L’extase identique qu’à pu me procurer Red Hot Dollas sur le précédent album Hollywood Hex que j’avais qualifié de chef d’œuvre en vue. Que dire de ce dernier album alors ? Chef d’œuvre absolu ? Le niveau de production semble croître, bien que j’ai l’impression de voir Michael Wookey à un level musical titanesque tellement la qualité de ses compositions sont impressionnantes. Beaucoup moins mélancolique, peut-être un peu plus aérien (dans l’idée de liberté), mais tout aussi excellent. Gros coup de cœur également pour Go Drink Coffee agrippant guitare et batterie pour nous embarquer dans une ballade sautillante au refrain enflammé pour nous faire redescendre dans une ambiance irrésistible sur Oxford Bella où le crooner sensible derrière son clavier nous offre encore une définition de ce qu’est la beauté musicale. Il y a de l’amour pour les notes, il y a de la tendresse pour les mélodies, il y a de la passion dans le processus de création de l’artiste. Goodbye Horses le titre qui clôt l’album me fait penser à une comptine hantée par Cocorosie et Sparklehorse qui chercheraient à amadouer Tom Waits (?). Un onzième plaisir, brumeux, nocturne, lancinant, fragile, intriguant donc terriblement envoûtant – l’adjectif qui revient trop souvent – un synonyme ? en deux mots ? Michael Wookey.
TrueLove $ Day confirme tout le bien que je pense de Michael Wookey, toute l’admiration que je porte à son univers et toute l’énergie que je voudrais donner pour partager et vous faire découvrir son talent exceptionnel, si ce n’est pas déjà le cas. Potentiel énorme pour chansons universelles, vous allez en entendre parler longtemps !
Interview de Michael Wookey avec le blog La Parisienne Life.
Un titre de l’album sur le volume 59 des compilations essentielles de A découvrir Absolument
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