Ce split album Virga/Lunt constitue la rencontre de deux univers étranges et singuliers. Les nappes synthétiques et les beats imparables se confrontant aux guitares étranges.
A la croisée des chemins, Hix balade schizophrène se termine dans un magma bruitiste étourdissant. One day se voit enrichie de deux nouvelles versions dont un remix de la première démo enregistrée sur 4-pistes, revue dans une configuration minimale et épurée.
Heliotrope et Shining (remixé par Lunt sur le dernier titre) constituent les débuts fructueux de Virga dans sa recherche d’une musique électronique énergique et mélodique..
Le titre Shining a par ailleurs été mis en image par le collectif de vidéastes messins SFUMATO, qui a réalisé un clip en animation retranscrivant parfaitement le choc entre l’univers industriel de Virga avec l’univers organique de Lunt.
Notre label est fier de vous présenter ces titres inclassables, composés par les artistes qui ont initié la création de notre label.
Cet album, truffé d’harmonies dissonantes, confirme la pertinence du jeune label Unique Records.
EPOK – MARS 2004 – Damien Almira
Hors de la mode et des sentiers battus, il doit falloir faire preuve d’une certaine résilience pour arriver à (sur)vivre en tant que label électronique pointu au pays de Zebda, du rock et reggae festif, des apéritifs anisés et continuer à sortir des enregistrements “uniques” comme celui-ci… Respect.
MAGIC Revue Pop Moderne – AVRIL 2004 – Note : 4/6
Univers électroniques et électriques s’entrechoquent, et les remix faits par chacun sur les morceaux de l’autre offrent une maelström de sensations physiques
NOVA – disque du jour 18/02/2004
Contre révolutionnaire, cette musique bricole et s’arrange de tout (sauf de la compromission facile) et bloque le temps pour le comprendre, le distendre.
A DÉCOUVRIR ABSOLUMENT
L’expérimentation sonore est la règle, mais jamais vainement, les titres en sortent renforcés d’une aura et d’une atmosphère captivante, rarement un album d’ électronica se révèle aussi riche… recommandé pour se désintoxiquer les oreilles après une trop longue exposition à la majorité de la surproduction actuelle.
POPINGAYS
Baxendall ou comment l’excellent label Unique Records réinvente et s’approprie le concept du split album. Les influences et les sonorités des deux artistes se mêlent et s’entrechoquent pour ne plus former qu’une seule véritable identité musicale qui s’épanouit tout au long de ces huit titres…Vivement la suite, s’il y en a une…
INDIEPOPROCK
… la subtilité n’est jamais sacrifiée sur l’autel de l’exaspération sonore sur aucun des morceaux de ce split tout en finesse…. Baxendall est la preuve que “expérimentation” ne rime pas forcément avec “abscon”.
DMUTE
Composé à quatre mains et à deux cerveaux (torturés), Baxendall donne ce que l’on avait imaginé sur le papier : un Sonic youth à la sauce Warp… Baxendall devient un album essentiel pour l’intrépide.
LA MAGICBOX
Le mélange est souvent réussi. Même quand la guitare s’offre quelques arpèges, ce n’est que pour être plus malsaine. Bref, que cela soit les compositions communes ou les remixes de l’un par l’autre, ce disque développe une identité propre, angoissante et oppressante comme il se doit. Avis aux amateurs.
POSITIVE RAGE
Ce split CD sonne comme l’album instrumental d’un seul et même artiste tant les productions des deux artistes sont complémentaires, et on leur conseille de recommencer. Après tout, Virga & Lunt, c’est un bon nom de groupe.
PREMONITION
Of all of the good reasons to buy this disc — and there are many — one of the best is the effect of separating, and then combining, the abilities of two very talented musicians.
SPLENDIDEZINE (USA)
Un split ! Ce nom me rappel hadjuk ou la fin d’un groupe, mais pas la partition d’un album en deux.. Et pourtant il en est ainsi pour ce Baxendall, split entre lunt et virga deux signatures de l’excellent label unique records. Un partage équitable, une fusion comme lien entre les deux mondes et un interlude comme respiration. Baxendall est une sorte de vestiaire dans le quel on laisse ce que l’on voudra retrouver. Un de ses lieux de mémoires qui ont fleuri à la veille du nouveau millénaire, un musée où des parcelles de son, de loops, de pics sont précieusement mis en sécurité pour les satanées générations futures. Quasi in situ l’imbriquement raffermi l’idée même que l’instant présent aura de l’influence sur un passé même lointain, même si dans le même temps (lequel d’ailleurs !!) la mémoire, pour le futur, ne connaîtrait plus le passé. Contre révolutionnaire, cette musique bricole et s’arrange de tout (sauf de la compromission facile) et bloque le temps pour le comprendre, le distendre. Elle se met en relation avec sa propre alchimie, se transformant comme il se doit, en existant sous une autre forme par manque d’envie d’être là. Acceptant la dissonance comme un non-accident, Virga lunt l’englobe et lui donne une place de choix comme ce qu’elle est, un son, la propageant sans craindre qu’elle se perde, elle se jouant des piéges et s’adonnant à une épreuve mystique et turbulente. Vestiaire plutôt que grenier car Baxendall ne connaîtra jamais la poussière, celle ci préférant recouvrir ceux qui la mérite, les tuant une seconde fois avant l’oublie obligatoire. Dans Baxendall la vision de la périphérie et pointilleuse, c’est avant tout pour cela que nos anneaux virtuels sont à nouveau visibles et fidèles à ces vibrations. Ce disque s’ouvre et se ferme sur shining…je pense que vous avez la faculté de comprendre. Un disque unique à découvrir absolument. GdO
Regroupés autour du label Unique records, Gilles Deles et Lionel Maraval, officiant respectivement sous les noms de Lunt et Virga, se retrouvent pour un projet à deux intitulé Baxendall dans lequel ils mettent dans le même pot leurs univers communs pour un album sombre et puissant entre guitares électriques et expérimentations. Le temps de 8 titres ils tissent une musique étrange et plutôt séduisante.
C’est sur trois compos énergiques signés Virga que démarre l’album avec un savant mélanges entre boites à rythmes, samples et guitares saturées. Cette fusion se révèle ici très inspirée avec des titres tendus, des sonorités industrielles qui vous baignent dans une ambiance post-apocalyptique du meilleur effet.
Le quatrième titre, né du travail commun des deux musiciens, (Hix) qui se veut peut-être plus proche de l’univers de Virga que de Lunt nous donne à entendre un morceau hypnotique fait de guitares distordues et d’un beat frénétique ralenti vers la fin.
La suite de l’album est signée Lunt que l’on retrouve ici sur des morceaux moins expérimentaux que sur l’album Broken words and lost answers (sur la structure Hotimi rec.) et qui donnent un aspect plus serein au disque. Entre post-rock, ambiant, minimal et expérimental, Lunt offre 3 titres lumineux qui se présente comme le pendant inverse de Virga avec des tonalités changeantes selon les morceaux.
Enfin le disque se termine par un second travail en commun (après Hix) de Virga et Lunt (Shining) dans lequel la fusion entre les deux univers tourne à l’avantage de Virga dont les sonorités lourdes et épaisses prennent le pas sur les douceurs signées Lunt. Pour un résultat qui n’en est pas moins mauvais.
Plus qu’une réelle nouveauté, ce split LP est l’occasion de découvrir, si besoin était, deux artistes aux univers parallèles et qui se révèlent ici assez complémentaires par certains aspects de leurs musiques. Benoît
Baxendall ou comment l’excellent label Unique Records réinvente et s’approprie le concept du split album. Ici, les influences et les sonorités des deux artistes, en l’occurrence Virga (aka Lionel Maraval) et Lunt (aka Gilles Deles), se mêlent et s’entrechoquent pour ne plus former qu’une seule véritable identité musicale qui s’épanouit tout au long de ces […]
Baxendall ou comment l’excellent label Unique Records réinvente et s’approprie le concept du split album. Ici, les influences et les sonorités des deux artistes, en l’occurrence Virga (aka Lionel Maraval) et Lunt (aka Gilles Deles), se mêlent et s’entrechoquent pour ne plus former qu’une seule véritable identité musicale qui s’épanouit tout au long de ces huit titres. Le perfectionnisme de Lionel Maraval côtoie l’esthétisme sonore de Gilles Deles dans un univers qui combine l’électro de Virga et les multiples directions musicales (post-rock, ambient, rock indé’) qu’aime emprunter Lunt.
C’est Virga qui ouvre le bal avec l’excellent « Shining » dans lequel on retrouve les ambiances développées sur son premier opus « Eïdos », à savoir une électro chaude et prenante, avec ce talent pour faire d’un simple bruit récurrent une mélodie entêtante et envoûtante. Il est indéniable que l’électro de Virga a gagné en puissance et énergie, et ce n’est pas « Heliotrope » qui va démentir cette impression : à des passages ambients succèdent des moments plus intenses, bien aidé en celà par la guitare de Lunt. Le mélange des influences devient alors plus palpable, « Heliotrope » ayant quasiment la structure d’un morceau rock.
Si Lunt a apporté davantage d’énergie et de puissance dans l’électro de Virga, le second semble avoir apporté plus de douceur et de sérénité dans la musique du premier, impression confirmée par le remix beaucoup moins bruyant et dissonant de l’excellent « One Day » (disponible en version originale sur le premier album de Lunt). Lunt intensifie ainsi les sonorités électroniques sur « Geodesic » et « Stretched meridians » sans toutefois abandonner les guitares. Oubliée (momentanément) la dissonance chère à son premier album éponyme, les mélodies sont plus douces, plus sereines sur ces deux instrumentales et le mélange entre l’électro et les guitares est harmonieux, aidé par un glockenspiel malin. Ni totalement post-rock, ni vraiment électro, Lunt envoie balader toutes les étiquettes et crée un style personnel et apaisé.
Mais la véritable fusion entre les deux univers de Lunt et Virga prend véritablement toute son ampleur sur le phénoménal « Hix ». Aux beats et nappes électros se joint un riff de guitare accrocheur ; le morceau gagne alors progressivement en puissance pour finir en dissonance parfaitement contrôlée. On retrouve avec bonheur les points forts de Virga et Lunt qui parviennent à une osmose quasi-parfaite sur les six minutes que dure cette plage. On tient alors la véritable identité de ce qui pourrait devenir un groupe à part entière. Espérons maintenant que les aventures de ce duo pour l’instant temporaire se poursuive sur un nouvel album commun. Vivement la suite, s’il y en a une ? Laurent
Baxendall, ou la réunion des univers singuliers de deux prodiges du label Unique records, pour un split détonant.
Huit titres: c’est Virga qui ouvre le bal. Son électronique tellurique et froide séduit d’emblée grâce au magnifique Shining, dans lequel la lumière perce entre couches sonores presque opaques et rythmiques lourdes d’une électro glaciale mais pas réfrigérante.
Heliotrope sort les guitares et trace son sillon expérimental certes, mais l’oreille s’acclimate progressivement à ces textures sonores ardues.
One Day est un remix de la demo 4 piste du titre présent sur le premier album de Lunt. Virga triture ce morceau chanté avec un plaisir palpable à coups de sonorités électroniques ondulatoires et rampantes, qui confèrent à un morceau déjà pas banal une nouvelle forme d’étrangeté.
A mi-parcours, Hix est le point de fusion magistral des deux univers: les guitares dissonantes de Lunt se confrontent aux beats rapides de Virga dans une lutte (fratricide?) qui progresse en une montée sonore explosive. Mais qu’on ne s’y trompe pas, la subtilité n’est jamais sacrifiée sur l’autel de l’exaspération sonore, sur Hix comme sur aucun des morceaux de ce split tout en finesse.
La pression se relâche ensuite grâce à la douceur étrange de l’interlude, porte d’entrée vers l’univers de Lunt. Celui-ci acoquine son goût pour les expérimentations (post) rock à des sonorités électroniques. Cela donne Geodesic, sublime morceau d’electronica organique à faire pâlir d’envie Four Tet, puis Stretched Meridians, perle de post rock rêveur.
Pour clôre cet album, Lunt s’approprie le morceau d’ouverture de son compère pour une relecture magique de ce titre superbe, malaxé avec beaucoup d’ingéniosité.
Baxendall est la preuve que “expérimentation” ne rime pas forcément avec “abscon”.
Un grand album que nous offre l’excellent label Unique records. Imogen
Encore un disque que nous avons oublié de chroniquer à sa sortie il y a bien longtemps maintenant (2004). Pourtant, cet album, issu de la rencontre de Virga et de Lunt mérite qu’on y revienne car le résultat montre une belle réussite en matière de musique à tendance électronique. Partant d’une electro froide, beat martial et ambiance sombre, les deux compères s’égarent vers des contrées souvent noisy, d’autre fois plus planantes… Si les beats, très urbains, peuvent rappeler certains groupes electro allemands des années 80, avec ce son très dur, les montées soniques nous renvoient aux guitares de Sonic Youth… Le mélange est souvent réussi. Même quand la guitare s’offre quelques arpèges, ce n’est que pour être plus malsaine. Bref, que cela soit les compositions communes ou les remixes de l’un par l’autre, ce disque développe une identité propre, angoissante et oppressante comme il se doit. Avis aux amateurs. [mg]
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