Après de fructueuses collaborations (Fragile, Ultra Milkmaids), Jean-Louis Prades, l’homme derrière Imagho, a arpenté les terrains de l’expérimentation sonore les plus pointus, multipliant les projets et les chemins sonores. Tantôt adepte de drones, glitchs ou autres larsens, tantôt savant architecte d’arpèges et de phrasés empruntés au jazz, il nous offre ici avec son 5ème album solo Inside looking out un prolongement des paysages explorés avec son très apprécié 2ème album Nocturnes (sorti en 2002 sur le label FBWL), véritable clef de voûte de son édifice musical.
Inside looking out sonne comme un album de folk instrumental, tendre, chaleureux, mélodieux, le tout servi par un son profond et boisé (masterisé par Hervé Thomas de Hint et Fragile), rendant justice à l’engagement émotionnel de son auteur. Mais si la guitare reste l’élément central de la musique, Imagho convie sur cet album des voix (David Fenech, Vanessa Saraff), un saxophone (Daniel Palomo Vinuesa) et autres éléments rythmiques (Cyclyk) pour donner naissance à une musique électro-acoustique accessible, propice au rêve et à l’évasion.
On pense à Bill Frisell, Jim O’ rourke, Fred Frith, adeptes d’un lyrisme dont le langage est loin d’être encore épuisé.
Afin de rendre hommage à sa prolifique carrière discographique et célébrer ainsi les 10 ans d’Imagho, We Are Unique Records est fier de vous présenter ce nouvel album accompagné d’une compilation de ses meilleurs morceaux (agrémentée d’inédits) « rythm/treble 1998-2008 ».
Sorti en France le 02 Avril 2008, INSIDE LOOKING OUT fut ensuite nominé au QWARTZ#05 dans la catégorie MEILLEUR ALBUM DE L’ANNÉE 2008 !
A l’issue d’une écoute à l’aveugle par un jury de professionnels présidé par Enki Bilal et Taylor Deuprey de plus de 4000 titres et 1000 artistes inscrits à la compétition, Imagho et son album “Inside Looking Out” représenta la France avec notre ami LENA (et son album “the uncertain trail”) dans la catégorie meilleur album de l’année, aux côtés notamment d’artistes confirmés tels que AUTECHRE et BATTLES du label légendaire WARP !
Entre folk et jazz les douze titres de cet album défilent comme une suite de paysages homogènes que soulignent, avec beaucoup d’adresse et de discrétion, quelques enregistrements réalisés en plein air, un saxophone, quelques rythmes et quelques voix parlées ou chantées. L’ensemble est de temps à autres enrichi par de légères manipulations électroniques qui élèvent ces fragiles compositions vers des sphères imaginaires et poétiques dont on ne souhaiterait jamais redescendre.
RADIO FRANCE MUSIQUE – Émission TAPAGE NOCTURNE
Porté par les ombres du post-rock, du jazz et des musiques nouvelles, Imagho a signé quatre albums essentiels, ainsi que deux collaborations… Une oeuvre foisonnante donc, qui s’enrichit aujourd’hui d’un nouvel album, Inside looking out, où la musique d’Imagho se fait plus posée que jamais, où la guitare, instrument central d’Imagho, se veut caresse, tandis que s’invitent des voix et un saxophone, ingrédients nouveaux au service de paysages sereins et mélancoliques, baignés de pluie et de brume.
D-SIDE (Mars-Avril 2008)
Dans la foulée de David Fenech, Fennesz, Gastr del sol, Tortoise, Imagho coordonne des abscisses de guitares électriques et acoustiques qui prennent en compte le schéma de l’invention. Inside Looking Out est une collection de titres joués sans jouer, c’est à dire exprimés sans ornements à partir de l’évidence que le temps nous échappe.
MUZIQ (Mai-Juin 2008)
…des tempos lents, des thèmes mélodiques simples mais des trames harmoniques raffinées. Le résultat est à la fois très accessible et subtil, savant mais humble, fréquemment poignant. Quelque part entre le Marc Ribot des jours paisibles, les plages les plus oniriques de Gary Lucas et la mélancolie sourde de The Durutti Column, Imagho a trouvé une voie personnelle, favorisant les ambiances nocturnes, dans un climat de rêverie sereine ou de road-movie hivernal.
MAGIC Revue Pop Moderne – Mai 2008
Là où d’autres vous cochonnent leur manque d’inspiration en deux hurlements d’ampli, Prades remet sans cesse l’ouvrage sur le métier, puisant dans son inspiration cinématographique des arpèges dignes des plus grands…Oeuvre d’un mélomane que l’on devine acharné dans sa recherche intemporelle des atmosphères recueillies…déployant des richesses harmoniques que seules les écoutes attentives révéleront un peu plus chaque jour…disque exemplaire de modestie ET de talent.
MOUVEMENT – OCTOPUS – été 2008
Avec ses dix doigts et quelques arrangements discrets, Imagho parvient à insuffler, à coup de multiplications mélodiques, une pureté flottante presque palpable. Nuancé selon les morceaux de Ukulélé (le surdoué David Fenech), de saxophone ou de voix féminine, cet « Inside looking out », magnifique, vous fera scintiller les ouirs dans la plénitude d’un instant choisi.
NUKE MAGAZINE #9
Un virtuose de l’intimité, adepte de pièces instrumentales suggestives bâties autour de sa guitare…ses morceaux exhalent un parfum folk sincère, rehaussés d’une touche de jazz humble, voire d’influences de musiques traditionnelles, parvenant à exprimer tout à la fois le confinement de l’intimité et les grands espaces…cet artisan ne doit pas rougir de la comparaison avec les maîtres du genre comme Jim O’ Rourke ou Fred Frith.
AUTRES DIRECTIONS
Prendre une base simple, laisser la note vivre, la laisser perdurer, attendre l’arrivée de l’autre avec délectation, profiter de l’instant, l’éternité…Imagho poétise sans règle, sans un cadre rigide et austère. La conquête d’un ouest, un pèlerinage pacifique et marqué du sceau de la recherche du beau.
A DÉCOUVRIR ABSOLUMENT
…cette guitare chaleureuse, ces mélodies soyeuses, ces ambiances aigres-douces. Quelques chants d’oiseaux, field recordings de gens qui parlent, ambiance de fête foraine, le début de l’album s’appuie sur des enregistrements d’ambiance, comme pour placer ces vignettes mélodiques dans un contexte, aider à l’évocation, la suggestion, l’impression de se laisser bercer dans un parc sur des mélodies soignées et fort joliment construites …Un bel album de folk tour à tour cotonneuse et lumineuse, une compilation bonus du même acabit, du bel ouvrage pour amateurs du genre.
EtherREAL
Inside looking out ressemble presque à un album de folk électrique, beau et courageux, qui distille une profonde mélancolie…une musique plus humaine sans faire de compromis au conformisme. On se près donc à rêver que cet album touchant trouve le plus large des publics. On peut toujours rêver. En tout cas, cet album faussement less is more devient un beau marchepied pour la rêverie.
MAGICBOX
Une musique électro-acoustique délicate et rêveuse, qui s’étire avec volupté dans l’espace : une leçon de dépouillement et de simplicité pour écouter l’intérieur de l’extérieur.
RADIO PRIMITIVE – Musiques Inactuelles
Ce musicien-là n’a pas besoin de (se) prouver quoi que ce soit. Il se contente de jouer de la musique, de tirer de son instrument les couleurs dont il habillera les paysages qui raviront les yeux de l’auditeur. Cet homme-là sait s’effacer derrière la joie qu’il sait faire naître chez celui qui l’écoute. Et la richesse des compositions gage que l’on ne s’ennuiera pas une seule des quarante minutes de l’album, que l’on passera plutôt, l’une après l’autre, à essayer d’explorer en esprit les vastes territoires ouverts pour nous.
FROGGY’S DELIGHT
Une musique folk bucolique, très tranquille, à peine perturbée par quelques field recordings et autres sonorités numériques…Un album tout en douceur, qui peut rappeler certains travaux de Jim O’ rourke.
BENZINE
MAGIC Revue Pop Moderne – Mai 2008
Imagho vient de fêter ses dix années d’existence, mais pour bon nombre d’entre nous, ce quatrième album tiendra plus du baptême que de la confirmation. Il n’est, heureusement, jamais trop tard pour se convertir, et Inside Looking Out constituera une excellente entrée en matière pour le profane. Imagho est le projet solo du Stéphanois Jean-Louis Prades, guitariste protéiforme, actif au sein des bruyants Sketches Of Pain, des énigmatiques Baka! ou du duo folk Secret Name. Le postulat de ses excursions solitaires? Produire des pièces instrumentales (souvent courtes), accordant une place centrale aux guitares (acoustiques et électriques), sur des tempi lents, des thèmes mélodiques simples mais des trames harmoniques raffinées. Le résultat est à la fois très accessible et subtil, e savant mais humble, fréquemment poignant. Quelque part entre le Marc Ribot des jours paisibles, les plages les plus oniriques de Gary Lucas et la mélancolie sourde de The Durutti Column, Prades a trouvé une voie personnelle, favorisant les ambiances nocturnes, dans un climat de rêverie sereine ou de road-movie hivernal. Parcimonieux dans ses ornementations (quelques sons d’ambiance, des échantillons discrets en arrière-plan), Imagho s’offre ici quelques featurings délicats en conviant David Fenech au chant sur le bien nommé Lament ou en demandant à Daniel Palomo Vinuesa de lui tisser un tapis de saxophones pour Circaetes. Rien qui ne vienne entamer l’exemplaire sobriété de cet attachant paysagiste sonore, dont on pourra d’ailleurs remonter la discographie grâce à une compilation-bilan, intitulée Rhythm/Treble 1998- 2008, offerte par le label dans la pochette de l’album. Alex Melis •••..
D-SIDE (Mars-Avril 2008)
lmagho a dix ans ! Et si l’évocation d’un tel anniversaire ne sera pas d’une grande utilité à ceux qui, nombreux, ignorent encore l’oeuvre que mène Jean-Louis Prades sous ce nom, ce sera un indice pour les autres afin de mesurer tout le chemin accompli durant cette décennie par Imagho. Exclusivement instrumental et porté par les ombres conjointes du post-rock, du jazz et des musiques nouvelles, lmagho a signé quatre albums essentiels, ainsi que deux collaborations, avec Ultra Milkmaids et Fragile, tout en essaimant en multiples projets parallèles d’obédience plus noise et improvisée (Baka !, Fovea, Sketches Of Pain, Frz-Imagho et Secret Name). Une oeuvre foisonnante donc, qui s’enrichit aujourd’hui d’un nouvel album, Inside looking out, où la musique d’Imagho se fait plus posée que jamais, où la guitare, instrument central d’Imagho, se veut caresse, tandis que s’invitent des voix et un saxophone, ingrédients nouveaux au service de paysages sereins et mélanco-liques, baignés de pluie et de brume. Et comme un tel anniversaire se devait d’être fêté dignement, Inside looking out s’accompagne, en bonus, d’un second CD compilation intitulé Rythm / Treble 1998-2008 qui propose, en dix-huit titres dont six inédits, de revenir sur le parcours, ô combien passionnant, d’Imagho. Philippe Sandre
Imagho pas de mot. Les mots manquent, la peau parle. L’organique répond au synthétique. La transmission par l’émotion, on touche car on émeut. Imagho avance. Imagho fixe des points de rupture pour relancer un morceau. A fleur de peau (lament) la proximité est immédiate, toucher est alors physique, la sensation est palpable. Ecouter lament et mourir, toucher du doigt (l’acte est là volontaire et non subi) le passage vers l’autre côté. D’une musique rentrée Imagho fait un disque de partage. Donner après toucher, donc partager même si on frise l’intimité. Dans un café, un jardin public ou une cour d’école, Imagho n’obstrue rien, ne masque rien, non il partage. On cherche des parrains car l’enfant est beau, mais l’enfant est grand et son passé est aussi offert, l’offrande est ici physique. Le physique cela se touche, ça touche aussi, Imagho touche, touche au but, élargir l’instant en une éternité avec des limites, ne jamais obstruer. Prendre une base simple, laisser la note vivre, la laisser perdurer, attendre l’arrivée de l’autre avec délectation, profiter de l’instant, l’éternité….avec des limites. Les électrons sont libres, ils gigotent, font du bruit, semblent chanter sur une trame classique, jouir de la liberté d’être un électron. Le bois craque, il vit, il ne suspend pas le vol des notes, la main le touche. Imagho poétise sans règle, sans un cadre rigide et austère. La conquête d’un ouest (circaetes), un pèlerinage pacifique et marqué du sceau de la recherche du beau. Toucher, toucher, toucher…GdO
C’est avec le 2ème album Nocturne (sorti en 2002 sur le label FBWL), que beaucoup ont fait la connaissance d’Imagho, projet du musicien Jean-Louis Prades, auteur par ailleurs de nombreuses collaborations sur divers projets expérimentaux. Aujourd’hui, il sort son cinquième album »Inside looking out » dans lequel on découvre une musique folk bucolique, très tranquille, à peine perturbée par quelques field recordings et autres sonorités numériques. Dominé par les guitares, »Inside looking out » propose, la plupart du temps, des titres instrumentaux si l’on excepte la participation de David Fenech et de Vanessa Saraff qui prêtent leur voix sur deux titres. Un album tout en douceur, qui peut rappeler certains travaux de Jim O’ rourke et que l’on pourra apprécier en plus d’un second disque qui reprend des anciens titres d’Imagho ainsi que des inédits. Merci We Are Unique! Records ! (3.5) Benoît Richard
À force d’expérimentation, de mode et d’anti-mode, d’intellectualisme et de rétro-futurisme ; après le top 500 et l’Hadopi deux point zéro ; à tant rechercher les profits et markestiser les postures ; harassé par le calibrage FM et ses singles catchy ; lassé de l’engagement politique et revenu même du mondialisme humaniste, caritatif et poseur ; à toujours repousser les limites et devancer même le futur de demain, les yeux rivés dans celui d’avant-hier, on en oublierait presque le plaisir simple d’écouter (et de jouer) de la musique. La saine joie des jolies mélodies, des sonorités évocatrices. Voyages immobiles, poésies de notes, invitant à la rêverie.
Imagho, depuis plus de dix ans, n’oublie pas, tout simplement. Derrière ce nom programmatique, un homme : Jean-Louis Prades, qui n’est pas précisément connu pour quoi que ce soit d’autre, à vrai dire, mais qui participe ou a également participé à : Fovéa, Baka!, Sketches of Pain, Frz-Imagho ou Secret name… c’est dire si l’individu est actif et a plus d’une corde à son arc, tant il est vrai que ces différentes projets vont du plus intime au plus bruitiste.
C’est un peu de cet esprit touche-à-tout que l’on retrouve dans les paysages de son projet solo Imagho, qui est capable, avec une palette de pistes au format concis, de composer une promenade dans des paysages musicaux d’une grande variété. Ce qu’illustre à merveille la compilation “Rythm / Treble” 1998-2008, qui regroupe titres des albums précédents et inédits et tient ici le rôle d’un disque 2 pas du tout superflu et preuve du respect avec lequel sont traités œuvres et auditeurs, qui finiront de justifier tout le bien que l’on pense du label Unique Records. Le plaisir de la musique pour dernier mot, là où d’autres auraient peut-être calculé bien différemment.
Mais qu’en est-il alors du disque 1, le véritable nouvel album d’Imagho ? Y domine une confondante impression de sérénité. Sérénité des compositions, tout d’abord, auxquelles on pourrait associer de longues listes d’adjectifs reliés aux sensations de légèreté (voire : d’apesanteur), de douceur et de rêverie. Mais la maladresse de la plume promettant de n’être pas à la hauteur de ces quiétudes, on préfèrera laisser au lecteur le soin de composer lui-même la liste qui lui conviendra le mieux.
Sérénité de l’homme, aussi. Trois ans après son précédent opus (Someone controls electric guitars ; Hitomi Recordings, 2005), Imagho nous refait le coup de l’album de guitare en ayant l’air de ne pas y toucher. C’est qu’en toute objectivité, et de l’aveu même de leur créateur, les pistes sont toutes construites autour de son travail sur cet instrument ; pourtant, à la seule écoute du disque, bien malin qui pourrait le deviner, tant il est vrai que le jeu de Prades, d’une sensibilité toute de retenue, sait se faire discret, se grimer d’effets, s’effacer modestement derrière d’autres sonorités, bruits ou musique.
Ce musicien-là n’a pas besoin de (se) prouver quoi que ce soit. Il se contente de jouer de la musique, de tirer de son instrument les couleurs dont il habillera les paysages qui raviront les yeux de l’auditeur. Cet homme-là sait s’effacer derrière la joie qu’il sait faire naître chez celui qui l’écoute. Et la richesse des compositions gage que l’on ne s’ennuiera pas une seule des quarante minutes de l’album, que l’on passera plutôt, l’une après l’autre, à essayer d’explorer en esprit les vastes territoires ouverts pour nous.
Un magnifique album de magnifiques musiques, tout simplement (comme on parlerait d’un album de photo, d’une galerie de peintures). Comment ne pas y trouver la paix, le calme de la contemplation ? Cédric Chort
Jean-Louis Prades a initié ce projet ambient/guitare acoustique depuis la fin des années 90. Egalement membre du duo Baka ! ainsi que du trio noise Sketches of Pain, notre lyonnais se concentre désormais uniquement sur cette entité.
Ce troisième effort ne déroge pas à la genèse du son Imagho soit un travail subtil et harmonique sur les couches de guitares et les drones afin de restituer une musique cinématique.
Avec ses dix doigts et quelques arrangements discrets, Imagho parvient à insuffler, à coup de multiplications mélodiques, une pureté flottante presque palpable. Nuancé selon les morceaux de Ukulélé (le surdoué David Fenech), de saxophone ou de voix féminine, cet « Inside looking out », magnifique, vous fera scintiller les ouirs dans la plénitude d’un instant choisi.
Nomination officielle de l’album Inside Looking Out d’Imagho au QWARTZ#5 dans la catégorie ALBUM DE L’ANNEE 2008 !
Le NUKE N°9 (fanzine du label Jarring Effect) avec la chronique de l’album !
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