Le quatrième album d’Angil and the Hiddentracks est certainement leur plus abouti. L’ensemble des cordes, bois et cuivres surgissent dans ces nouvelles chansons par incursions, surgissements spectaculaires. Les morceaux sont plus rock, directs, très accrocheurs, et la production de Greg Aliot (déjà aux manettes de l’album The And) met parfaitement en valeur l’osmose et la plénitude qu’a atteint ainsi le collectif.
Le quatrième album de Angil and the Hiddentracks est aussi le premier. Outre quelques changements parmi les musiciens et dans le processus de composition (celui-ci a commencé par les rythmes et la guitare), c’est la première fois que le collectif stéphanois enregistre un disque sans intention de prouver quoique ce soit, simplement avec l’envie de construire de belles chansons ensemble. Les arrangements ont évolué eux aussi : autrefois présence fantomatique, rêvée, permanente, l’ensemble cordes, bois et cuivres surgit dans ces nouvelles chansons par incursions, surgissements spectaculaires. Les morceaux sont plus directs, très accrocheurs, et la production de Greg Aliot (déjà aux manettes de l’album The And) met parfaitement en valeur cette nouvelle évolution du groupe.